Entente à l'amiable pour équipe Canada: «C’est à vomir», dit Régine Laurent
TVA Nouvelles
Régine Laurent est répugnée de l’absence de sanction de la part du plus prestigieux programme de hockey du Canada face aux allégations de viol collectif par des membres de la formation nationale junior en 2018.
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«Quel message lance-t-on à nos petits garçons? Quand tu es une vedette dans la Ligue nationale de hockey et bien tu as le droit», dit Mme Laurent.
Très émotive, elle a expliqué à Paul Larocque à l’émission «Le Bilan», jeudi, pourquoi elle est intraitable face à cause de viol.
«Jeune infirmière, j’avais une préposée aux bénéficiaires qui travaillait avec moi, cette fille-là avait été victime de viol collectif aux Régates de Valleyfield. Malgré tout le support qu’elle a eu et même si elle était retournée au travail et bien cinq ans après elle s’est suicidée, elle n’était plus capable», dit-elle.
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Elle ne comprend pas pourquoi les institutions ou les corps de police ne souhaitent pas enquêter davantage sur ce cas.
«La victime qui n’a pas voulu portée plainte, qui n’a pas voulu que son nom soit cité je respecte ça, mais je ne comprends pas que cela a empêché pas Hockey Canada de sanctionner ou de porter plainte à la police. Qu’est ce qu’on fait avec le volet criminel? On s’en lave les mains», mentionne l’ex-infirmière.