Enquête de la CNESST: la mort d’un signaleur aurait-elle pu être évitée?
TVA Nouvelles
Un rapport de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) rendu public mercredi dévoile les causes de l’accident qui a causé la mort d’un signaleur à Carignan, en Montérégie, en octobre dernier.
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Marc Séguin, 58 ans, a trouvé la mort en octobre dernier, alors qu’il travaillait sur un chantier de construction, dont le contrat avait été octroyé aux Entreprises Michaudville par le ministère des Transports.
L’enquête a révélé qu’il y a eu absence de communication verbale entre le signaleur et les autres travailleurs du chantier.

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«La gestion de la signalisation sur le chantier était déficiente puisque la méthode de contrôle de la circulation utilisée ne respectait pas les plans et devis spécifiques au chantier exposant ainsi le signaleur routier à un danger de happement», peut-on lire également dans un communiqué.
Roselyne Trudeau, inspectrice à la CNESST, a fait le point mercredi matin:
«La barrière est requise lorsque la vitesse sur fond blanc est de plus de 70 km/h. Dans ce cas-ci, c’était une route à 70 km/h, donc elle n’était pas obligatoire selon le Tome V, mais selon le devis spécifique au chantier élaboré par le ministère, elle devait être en place. L’entrepreneur doit se fier au devis du ministère à ce moment-là.»
