«English please» : Mauro Biello se fait interdire de parler français par la CONCACAF

TVA Sports
La CONCACAF est critiquée de toutes parts après qu’un de ses attachés de presse eut demandé à l’entraîneur-chef de la sélection canadienne, Mauro Biello, de répondre en anglais à des questions d’un journaliste francophone lors d’un point de presse précédant un match face à Trinité-et-Tobago.
«English please», ordonne-t-on à Biello alors que celui-ci avait entrepris de répondre dans la langue de Molière.
Biello a paru surpris avant d’obtempérer.
La séquence a été reprise sur X par le journaliste Mike Laviolle et a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux.
Mauro Biello le sélectionneur du Canada interdit de parler en français par l'attaché de presse de la CONCACAF lors du point presse avant le match face à Trinité et Tobago. Question de @NicLandryRDS #scandaleux pic.twitter.com/zZobgPXLT1
— Mike Laviolle ONFR/Raps (@MikeLav_ONFRaps) 22 mars 2024
«Le français est une langue officielle au pays. @CanadasoccerEN et @CanadaSoccerFR doivent dénoncer le traitement inacceptable de la @Concacaf envers notre langue commune», a réagi le député Simon Jolin-Barrette sur X.
Le français est une langue officielle au pays. @CanadasoccerEN et @CanadaSoccerFR doivent dénoncer le traitement inacceptable de la @Concacaf envers notre langue commune. #polqc https://t.co/TVmkXIu5px
— Simon Jolin-Barrette (@SJB_CAQ) 23 mars 2024
«En français SVP, a de son côté répliqué l’ancien capitaine de l’Impact de Montréal Patrice Bernier. Deux langues officielles au Canada.»
En français SVP.
— Patrice Bernier (@pbernier10) 22 mars 2024
Deux langues officielles au Canada @Concacaf https://t.co/KtrWR9WCTU
Le directeur des communications de la CONCACAF, Nick Noble, a présenté ses excuses au nom de la confédération.
«J’ai examiné cette affaire et vous présente mes sincères excuses au nom de la Concacaf, a-t-il écrit sur X. Cela n'aurait pas dû se produire et ne se reproduira pas. Nous apprécions bien sûr fortement l'intérêt et la couverture des médias et des supporteurs francophones au Canada et dans notre région.»
J’ai examiné cette affaire et vous présente mes sincères excuses au nom de la Concacaf. Cela n'aurait pas dû se produire et ne se reproduira pas Nous apprécions bien sûr fortement l'intérêt et la couverture des médias et des supporteurs francophones au Canada et dans notre région
— Nick Noble (@njknoble) 23 mars 2024