Engagement de Québec solidaire pour les soins aux aînés: un «salaire» aux proches aidants

GASPÉ | En plus de bonifier les soins à domicile, Québec solidaire (QS) s’engage à verser un «salaire» aux proches qui viennent en aide à un aîné.

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Cette allocation pour les proches aidants pourrait aller jusqu’à 15 000$ par année, explique le parti.  

Le porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, en a fait l’annonce vendredi, à Gaspé, en compagnie du D^r Yv Bonnier Viger, candidat de QS qui était jusqu’à récemment directeur régional de la Santé publique.  

Les proches aidants – souvent des femmes, souligne M. Nadeau-Dubois – peuvent perdre des milliers de dollars en revenu en raison du temps passé aux côtés d’un père, d’une mère ou d’un enfant lourdement handicapé.  

«Québec solidaire va créer le premier programme d’allocation pour proches aidants, dit le leader solidaire. [...] Ce sont donc des allocations directes, versées directement aux proches aidants, modulées en fonction des besoins de la personne aidée.»  

Les sommes versées seraient non imposables.  

QS promet également de bonifier les sommes destinées aux organismes venant en aide aux aînés. La mesure totale est chiffrée à 380 M$ et s’ajoute au crédit d’impôt actuel pour les proches aidants. 

Soins à domicile

Québec solidaire revient également à la charge avec sa proposition de bonifier les soins à domicile, avec une enveloppe additionnelle de 750 millions $ par année.  

Le parti estime qu’il doublerait ainsi l’offre de soins à domicile.  

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Le tout serait géré à partir du réseau de CLSC, sur lequel QS mise comme élément central du système de santé.  

Les CHSLD deviendraient des lieux réservés aux cas les plus lourds, et un gouvernement solidaire cesserait le développement des Maisons des aînés, à l’exception de celles déjà en construction.  

«On n’arrêtera pas des chantiers qui ont commencé. Les Maisons des aînés qui ont commencé à être mises en chantier seront terminées, bien sûr, sous un gouvernement de Québec solidaire. Mais nous, on pense que la vraie solution pour les aînés, ce n’est pas ça. C’est le virage vers les soins à domicile», dit M. Nadeau-Dubois.