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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Enfants exposés: le Canada devrait interdire le marketing de la malbouffe, selon une étude

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Agence QMI

2024-03-20T13:49:46Z
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Le Canada devrait mettre fin aux publicités qui font la promotion de la malbouffe à la télévision, dans les réseaux sociaux et sur les panneaux d’affichage, en raison des effets de l’exposition de ces supports sur les enfants, a avancé une professeure de l’Université Laval.

«Même dans une province comme le Québec, où il est interdit de cibler les enfants dans les campagnes de publicité alimentaire, les jeunes sont exposés à une quantité énorme de publicité portant sur la malbouffe qui influence négativement leurs attitudes, leurs préférences et leurs habitudes de consommation», a constaté la professeure Lana Vanderlee, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les politiques visant une saine alimentation.

Près de 78% des Canadiens âgés de 12 ans et plus ne consomment pas un minimum de cinq portions de fruits et légumes par jour et 58% d’entre eux consomment plus de sel que ce qui est recommandé, est-il indiqué dans l’étude menée auprès d’une cinquantaine de spécialistes en nutrition.

Pourtant, le Canada a déjà posé des gestes concrets dans ce domaine, en interdisant notamment les huiles partiellement hydrogénées dans les aliments et la réglementation de l’étiquetage sur les produits emballés, sans oublier la révision du guide alimentaire canadien.

«Le chemin parcouru au cours des dernières années ne doit pas nous faire perdre de vue l’immense travail qu’il reste à faire afin d’assurer un environnement alimentaire de qualité pour l’ensemble de la population et tout particulièrement les enfants», a souligné la professeure.

Un meilleur financement pour les programmes d’alimentation scolaire, l’imposition de limites pour le sel, le sucre et les gras saturés ainsi que la mise en place d’une taxe sur les boissons sucrées sont également recommandés. 

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