Enfant mort dans une résidence: un cordon de store en cause?
Vincent Desbiens | Journal de Québec
Un enfant de deux ans a perdu la vie, lundi matin, après s’être infligé des blessures mortelles dans une résidence de Saint-Côme-Linière, dans la région de Chaudière-Appalaches.
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Les policiers ont été appelés vers 10h30 pour prêter assistance aux ambulanciers dans une maison unifamiliale de la petite municipalité située à une quinzaine de kilomètres au sud de Saint-Georges, en Beauce.
Une voisine a été la première à se présenter sur les lieux et a amorcé des manœuvres de réanimation avant l’arrivée des ambulances.
Le bambin se serait blessé avec le cordon d’un store installé dans une fenêtre, selon les informations dont dispose Le Journal de Québec. La Sûreté du Québec (SQ) a refusé de confirmer cette thèse, se contentant de souligner que l'enfant de moins de 5 ans avait été transporté à l'hôpital où son décès a été constaté.
«Notre enquête démontre qu’il n’y a aucun élément criminel en cause», a toutefois ajouté Claude Doiron, porte-parole de la SQ, au lendemain du drame.
C'est donc désormais le coroner qui aura la tâche de comprendre les causes et circonstances qui ont mené au drame.
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Onde de choc
Les événements tragiques ont causé une onde de choc dans le voisinage. Plusieurs résidents du secteur vaquaient à leurs occupations en ce lundi de Pâques lorsque les services d’urgence sont arrivés sur les lieux.
«On a vu les policiers sortir le corps du petit garçon, raconte une autre voisine. On se doutait qu’il était mort, ses petites jambes ne bougeaient pas. [...] La mère était dehors dans la rue et elle pleurait et elle criait.»
La victime serait le deuxième d’une famille reconstituée de trois enfants, dont le plus jeune est âgé de moins d’un an.
Un autre résident affirme que l’ambiance a basculé rapidement sur la courte rue.
«C’était une belle journée, des enfants jouaient dans la rue et là les ambulances et les pompiers sont arrivés. On s’attend vraiment pas à voir ça juste à côté de chez soi.»
- avec la collaboration de Louis Deschênes et Jérémy Bernier