Deux confinements dans des écoles de Laval

Tous les élèves et les membres du personnel de deux écoles secondaires de Laval ont été confinés à l’intérieur de leurs locaux respectifs durant plusieurs heures, mardi, en raison d’appels menaçants reçus.

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Le premier confinement barricadé a été ordonné sur le coup de 10 h 30, à la suite d’un appel jugé menaçant effectué à l’école l’Odyssée-des-Jeunes, dans le quartier Auteuil.

Plusieurs policiers ont été dépêchés sur les lieux pour effectuer des vérifications autant à l’intérieur qu’à l’extérieur des murs de l’école.

L’appel menaçant aurait été fait juste avant la fin de la première période.

«Nous avons demandé aux élèves de rester en classe et de ne pas utiliser leur cellulaire», a fait savoir la direction de l’école l’Odyssée-des-Jeunes dans un message envoyé aux parents dont nous avons obtenu une copie.

Autant la direction de l’établissement que les policiers ont demandé aux parents des élèves de ne pas se rendre aux abords de l’école afin de faciliter l’intervention.

Aucune arrestation n’a encore été effectuée dans cette affaire et une enquête policière est présentement en cours.

Le confinement venait à peine d’être levé qu’un autre appel menaçant a été fait dans un autre établissement scolaire de Laval, celui-là à l’école secondaire Georges-Vanier, dans le quartier Saint-Vincent-de-Paul.

Là encore, les élèves et les membres du personnel ont été confinés dans leurs locaux jusqu’à ce que les policiers dépêchés sur les lieux en viennent à la conclusion qu’aucune menace n’était présente.

Une enquête a également été ouverte dans ce dossier et les autorités n’excluent pas la possibilité que les deux événements soient reliés.

C’est la quatrième fois en moins d’une semaine qu’un confinement est déclenché dans une école lavalloise.

Mercredi dernier, des confinements avaient été ordonnés dans deux établissements scolaires en l’espace de seulement quelques heures, en raison de propos menaçants.

Le premier avait eu lieu à l’école Poly-Jeunesse, dans le quartier Fabreville et le second, à l’École des métiers de Laval, dans le quartier Pont-Viau.

Dans les deux cas, aucune menace n’avait été trouvée par les forces de l’ordre.