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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Encore des millions de dollars en bonis chez Loto-Québec

Malgré une baisse des revenus par rapport à l’an dernier, Loto-Québec dit présenter la quatrième meilleure année de son histoire

PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI
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Gabriel Côté

2024-06-06T14:23:21Z
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Les 2500 employés de Loto-Québec ont reçu 10 M$ en bonis en 2023-2024, malgré une légère baisse des revenus de la société d’État par rapport à l’année précédente.

«Ça a vraiment été une excellente année», explique en entrevue le président et chef de la direction de Loto-Québec, Jean-François Bergeron.

Dans son rapport annuel, la société d’État rapporte des revenus de 2,9 milliards et un profit net de 1,5 milliard, lequel est versé entièrement au gouvernement sous forme de dividende. Il s’agit d’une légère baisse par rapport à l’exercice précédent, qui était «exceptionnel» selon M. Bergeron.

«Il ne faut pas oublier qu’on a dû composer avec une grève qui a duré près de 4 mois», souligne le président et chef de la direction.

Dans ce contexte, le salaire des patrons de Loto-Québec est resté à peu près le même que l’an dernier. Par exemple, M. Bergeron a reçu une rémunération globale de 609 882$ en 2023-2024, une hausse de 4% par rapport à l’année précédente (586 421$). Cette somme inclut son boni, qui est resté exactement le même (70 995$).

Les quatre autres principaux dirigeants de la société d’État ont eux aussi conservé à peu près le même salaire, qui n’a augmenté que de quelques milliers de dollars.

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Dans l’ensemble, Loto-Québec a également versé moins de rémunérations incitatives que l’an passé, marqué par la remise en marche de la machine à bonis. En 2022-2023, les 2500 employés, incluant les cadres et les hauts dirigeants, s’étaient partagé quelque 14 M$ en bonis, alors qu’ils se sont partagé 10 M$ cette année, une moyenne de 4000$ par tête de pipe.

«Les rémunérations variables, c’est là pour qu’on performe mieux. Ce n’est pas parce qu’on est une société d’État qu’on devrait avoir de plus petites attentes», s’est défendu M. Bergeron.

«Puis en termes de recrutement, on n’a pas le monopole. Les gens qu’on recrute dans l’entreprise privée, ce sont des gens qui ont déjà des portions bonis dans leur compensation globale. Puis, des bonis, ce ne sont pas des cadeaux, il faut travailler», a-t-il renchéri, en insistant sur le fait qu’il s’agit selon lui «d’une façon de garder les gens extrêmement motivés».

Par ailleurs, le président et chef de la direction de Loto-Québec note que l’organisation poursuit son travail pour reprendre des parts de marché du jeu en ligne aux sites illégaux, en augmentant sa propre offre et en faisant de la sensibilisation.

Il a également fait savoir que le projet de construction d’un hôtel adjacent au Casino de Montréal va bon train, et que l’hôtelier qui sera retenu sera connu «vers la fin de l’été».

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