«Encore à ce jour, je ne suis pas d’accord avec ma décision» – Marianne St-Gelais


Frédérique De Simone
À quelques semaines de donner naissance à son premier enfant, l’animatrice et ex-patineuse de vitesse Marianne St-Gelais s’est confiée pour une rare fois au sujet de sa rupture avec le patineur Charles Hamelin en 2018 et sur le chemin haut en émotions par lequel elle est passée avant d’atteindre la maternité.
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L’olympienne, qui a souvent parlé de son désir de fonder une famille, a révélé au balado de Marie-Claude Barrette, Ouvre ton jeu, qu’elle tenait d’abord à aller au bout de son sport avant de goûter à la maternité.
«J’ai tellement eu de beaux modèles autour de moi que j’ai peut-être trop idéalisé le format de famille que je voulais m’offrir. Mais c’est sûr qu’en faisant du sport, ça n’allait pas se passer», a-t-elle d’abord confié, soulignant que l’imminence de sa retraite sportive avait entraîné chez elle des prises de conscience importantes.

«Avec Charles [Hamelin], on a quand même été 11 ans ensemble pour finalement me rendre compte, à l’aube de ma retraite, que ce n’était plus ça. J’étais amoureuse de mon idole et fonder une famille avec une idole on dirait que ce n’était pas possible pour moi», a poursuivi la triple médaillée olympique.
«On a fait une super belle équipe en tant que sportifs, mais c’est juste ça qu’on connaît et c’est juste ça qu’on a entretenu. En bout de ligne, aller à l’extérieur de ce cadre-là peut-être que ce n’était pas impossible, mais moi je ne voyais pas comment j’allais y arriver», a-t-elle ensuite indiqué.
La perte d’un enfant
Dans un moment plus émotif du balado, Marianne St-Gelais a révélé avoir perdu, en juillet dernier, ses jumeaux à 12 semaines de grossesse. Une épreuve douloureuse et vulnérable dans laquelle elle et son partenaire actuel se sont mutuellement accompagnés.

Elle est également revenue sur sa décision crève-cœur, prise de pair avec un ex-conjoint, d’avoir recours à un avortement en 2019.
«À ce jour, ça reste extrêmement difficile pour moi parce que c’est la seule fois dans ma vie où je n’ai pas été en accord avec moi-même et encore à ce jour, je ne suis pas d’accord avec ma décision», a partagé l’ex-athlète, ébranlée, reconnaissant toutefois que son choix d’interrompre sa grossesse, en début de relation, avait été le bon.
«Ça fera toujours partie de mon histoire, mais au moins je me dis que j’ai le droit de ne pas être en accord avec cette passe-là de ma vie, mais ça ne m’empêchera pas d’avancer et de croire qu’un jour, la famille va arriver», a ajouté l’animatrice qu’on peut entendre le matin à Rythme FM.
Le petit poupon de Marianne St-Gelais est attendu pour le mois de mai. Cette dernière a d’ailleurs choisi de ne pas connaître le sexe de son bébé avant son accouchement.