EN VIDÉO | Une adolescente québécoise incite un bébé à vapoter
TVA Nouvelles
Plusieurs internautes ont vivement dénoncé une situation «inacceptable» après avoir vu une vidéo montrant une adolescente qui incite un bébé à vapoter, dans les Laurentides.
La scène a fait le tour des réseaux sociaux. On voit une adolescente filmer un poupon avec une vapoteuse dans les mains.
Le bébé inspire ensuite la fumée, et ce, sous les regards de l’adolescente.
Dans sa publication, la femme affirme n’avoir «rien à faire», ce qui l’a incitée à faire essayer sa vapoteuse au poupon.

L’extrait a soulevé un tollé sur les réseaux sociaux. Plusieurs internautes ont fait part de leur frustration par rapport au geste répréhensible de l’adolescente.
Contactés par TVA Nouvelles, les policiers de la ville où s'est déroulée l'incident confirment les faits.
Ceux-ci sont entrés en contact avec les parents de l’adolescente et les parents du poupon.
Le court extrait fait l’objet d’une enquête, mais aucune accusation n’a été portée dans ce dossier.
L’ex-enquêteur au SPVM, André Durocher, croit que la fille ne risque pas de faire face à la justice.
«Les policiers vont peut-être faire un signalement à la DPJ [...] la plus grande offense, selon moi, c’est d’aller mettre ça sur des médias sociaux», dit-il.
Il ajoute que l’ado ne contrevient pas à la loi, puisqu’elle n’a pas «vendu» des produits de vapotage à un mineur.
Une enquête ouverte
Le ministère de la Famille a pour sa part confirmé au Journal de Montréal prendre la situation très au sérieux. Bryan St-Louis, porte-parole du ministère de la Famille, a par ailleurs mentionné que le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) avait été contacté afin qu'il se penche sur la vidéo troublante.
Une tendance ?
Cette histoire choquante survient près d’une semaine après la médiatisation du cas d’une mère ayant forcé son bébé à vapoter, en Australie.
«Les jeunes ont été exposés suffisamment aux réseaux sociaux et sur leur bonne utilisation. Je pense que ça fait partie de ce qui est nécessaire aujourd'hui pour que les jeunes soient bien équipés pour utiliser les réseaux sociaux», souligne Stéphane Hamel, consultant en marketing, cybermétrie et vie privée.