À mi-chemin entre l’autobiographie et le roman, un livre qui montre bien comment la réalité peut parfois dépasser la fiction.  

Née à Bilbao en 1979 le même jour que Marie-Antoinette, Maria Larrea, l’auteure et narratrice de ce premier roman, est issue d’un foyer qu’on aurait spontanément tendance à qualifier de « différent ». Et dans un style coloré qui nous a tout de suite vraiment beaucoup plu, elle nous en raconte l’histoire.

Pour ça, elle a dû remonter jusqu’aux années 1940, époque au cours de laquelle ses parents ont vu le jour... et ont tous deux été abandonnés peu après leur naissance. Son père Julian a ainsi grandi dans un orphelinat de Bilbao, et sa mère Victoria dans un couvent de Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne. Ce qui, bien plus tard, ne les empêchera pas de vouloir fonder leur propre famille et d’aller tenter leur chance à Paris. 

Un vrai coup de théâtre

Pour la petite Maria, le quotidien ne sera pas tous les jours facile. Parce qu’elle vit dans un appartement très modeste et que toutes ses copines sont bien plus riches qu’elle, parce que son père gardien de théâtre boit énormément et qu’il a souvent la main lourde, parce que sa mère femme de ménage est sombre et angoissée. 

Et puis arrivera 2006, l’année de ses 27 ans. Curieuse d’en apprendre davantage sur elle-même, elle va aller consulter une tarologue... qui lui révélera que son père n’est probablement pas son père et que sa mère lui cache des choses sur sa naissance. Un revirement complet de situation qui la poussera à revoir les grandes lignes de sa vie et, pour notre plus grand plaisir, à fouiller ses folles origines. 

À découvrir.

À LIRE AUSSI CETTE SEMAINE

Chien Brun

On doit à feu Jim Harrison plusieurs romans cultes comme Sorcier, Faux soleil ou Dalva. Mais on lui doit aussi le génial personnage de Chien Brun, qu’il a mis en scène au fil des ans dans six novellas. Ce livre les réunit toutes, et sincèrement, il nous offre un grand moment de lecture. 

L’inconnue de la Seine

Parce qu’elle a mis la brigade de police en danger, Roxane Montchrestien va être mutée au Bureau des affaires non conventionnelles, un service qui tourne à vide depuis des années. Pourtant, c’est là qu’elle va tomber sur une affaire fort intéressante : une femme amnésique repêchée vivante dans la Seine pourrait bien être Milena Bergman, une célèbre pianiste... morte un an plus tôt. Comme c’est du Musso, ça se lit tout seul. 

La Seconde Guerre mondiale – Les grands concepts expliqués

Avec ce livre entre les mains, on fera le tour de tout ce qu’il y a à savoir sur la Deuxième Guerre : pour quelles raisons elle a éclaté et s’est transformée en conflit mondial, pourquoi le nazisme a connu un si gros succès en Allemagne, quelles ont été les batailles les plus importantes, qu’est-ce qui a permis aux Alliés de l’emporter, etc. Un ouvrage accessible vraiment très bien fait.

Gramme – Manuel d’une cuisine parisienne

Les auteurs de ce livre ont à Paris un petit resto de 23 places proposant une cuisine métissée sans prétention. On va donc retrouver ici leurs meilleures recettes (bun choucroute, salade de canard, bol de riz curry de légumes verts, cake poire chocolat, etc.) avec, en prime, quantité d’astuces et de techniques pour préparer toutes sortes de condiments (pickles d’oignons, kimchi, jaunes d’œufs confits, mayo, etc.).

FRISSONS GARANTIS

Fuir ses morts

Mike Knowles, qui vit à Hamilton, a déjà à son actif huit romans. Mais Fuir ses morts étant le premier de ses livres traduit en français, on peut dire qu’il est pour nous un tout nouvel auteur !  

Campant l’intrigue de ce polar à Toronto, il met en vedette Sam Jones, un vétéran de la guerre d’Irak dans la petite quarantaine qui, même avec un avant-bras en moins, a choisi de se convertir en détective privé. À cause de la tache de sang qu’il a sur la manche, on comprend qu’il vient de vivre quelque chose de moche. Mais quoi ?

Appel à l’aide

En attendant de le découvrir, on va le suivre dans le café où il va s’arrêter le temps de boire un cortado, de reprendre ses esprits et de réfléchir à la prochaine étape. On va même le suivre aux toilettes, où il ne tardera pas à remarquer que sur l’une des portes, quelqu’un a écrit récemment « Il va me tuer et je crois que je le veux ». Pour Sam, il n’y a aucun doute possible : la personne à l’origine de ce message a besoin de son aide. 

Une histoire bien ficelée qu’on a bien aimée.