EN IMAGES | Un motocycliste meurt en tombant dans un trou géant sur une route à Séoul

AFP
Un large pan de chaussée s'est effondré dans le sud-est de la capitale sud-coréenne Séoul, et un motard a fait une chute fatale, ont indiqué mardi les pompiers.
Sur des images captées par une caméra-témoin, transmises à l'AFP par un député, on peut voir le trou s'ouvrir soudainement au milieu d'une rue très fréquentée, lundi vers 18H30 locales (09H30 GMT), une heure de pointe.

Une première voiture est sur le point de tomber avant de miraculeusement rebondir et d'éviter la chute. Le motard qui suivait est lui avalé.
Mardi, «la personne disparue, trentenaire, a été retrouvée en état d'arrêt cardiaque, à approximativement 50 mètres du centre de la fosse», a relaté à la presse Kim Chang-seop, un responsable des pompiers de l'arrondissement de Gangdong.

«Il a été enseveli sous approximativement 90 centimètres (de débris) et a été découvert (...) toujours avec son casque et ses bottes de moto», a-t-il poursuivi, expliquant que les recherches avaient duré 17 heures.
Man dies as giant sinkhole opens in road in South Korea.
— The Tatva (@thetatvaindia) March 26, 2025
In Seoul, motorcyclist Park died when a sinkhole opened beneath him in Gangdong district on March 24.
Dashcam footage shows Park riding behind a car as the road collapsed. The car escaped the 20-meter-wide, 20-meter-deep… pic.twitter.com/oofVKE9Hm5
Les secouristes «ont creusé avec leurs mains», secondés par un chien sauveteur, selon les pompiers.

Le trou, béant, est à présent large et profond d'environ 20 mètres, de même source.
Des travaux pour une extension d'une ligne de métro étaient en cours dans la zone, un porte-parole de la mairie de Séoul notant auprès de l'AFP que ce chantier pouvait être l'un des «multiples facteurs» ayant conduit à l'accident.

«Nous mènerons une enquête complète une fois que la terre et les débris seront retirés», a assuré ce porte-parole.
Les accidents liés à de tels affaissements de chaussée sont rares en Corée du Sud, avec en moyenne moins de 200 cas par an, d'après les données du gouvernement.