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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

[EN IMAGES] FEQ: X Ambassadors fait déborder le parc de la Francophonie

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Yves Leclerc | Journal de Québec

2022-07-08T15:18:27Z
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À 20h15, au moment où la formation X Ambassadors était sur les planches, les responsables de la sécurité étaient sur le point de fermer le site du parc de la Francophonie qui était sur le point de déborder. On peut dire, sans se tromper, qu’elle a été la vedette de cette soirée.

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Le FEQ inaugurait, jeudi, la nouvelle configuration de ce site avec les scènes SiriusXM et Loto-Québec aménagées côte à côte, ce qui permet d’éliminer les temps morts entre les prestations et de présenter, aussi, plus de groupes. Il y en avait cinq, en ce jeudi soir, avec ARJ, X Ambassadors, Group Project, Monowhales et Daisy the Great.

RENÉ LECLERC/Agence QMI
RENÉ LECLERC/Agence QMI

Ça se termine sur une scène et ça débute, quelques minutes plus tard, sur celle qui est voisine. Les oreilles du public n’auront pas beaucoup de répit sur ce site. Amener une paire de bouchons pourrait être une bonne idée.

C’était la sixième visite de X Ambassadors dans les environs en incluant deux passages au Centre Vidéotron en première partie de Muse et leur présence, en 2019, au Festivent de Lévis.

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Photo Agence QMI, René Leclerc
Photo Agence QMI, René Leclerc

La formation d’Ithaca à New York s’est constitué un bon bassin de fans au fil des ans.

Les gars sont dynamiques sur les planches et ils l’ont démontré dès les premières minutes avec la pièce Jungle. Les gens frappent des mains, le claviériste aveugle Casey Harris lève les siennes dans les airs et frappe le sol à grands coups de pied gauche. Son frère Sam, chantera un bout couché sur la scène et jouera aussi de la basse. Tout ça en trois minutes.

Ils ont livré une solide version de Boom, mais c’est avec Zen qu’on a senti le concert décoller. Ça rentrait au poste.

Les sonorités de saxophone, livrées par le chanteur Sam Harris durant Adrenaline, ont provoqué de belles réactions.

RENÉ LECLERC/Agence QMI
RENÉ LECLERC/Agence QMI

Durant Hey Child, l’incroyable Casey Harris propose de belles sonorités de claviers et ajoute quelques sifflements. On pourra voir son talent de près, sur les trois écrans géants, avec une Unsteady bien chantée par la foule, cellulaires allumées bien dans les airs. Un très beau moment.

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Et les gens se sont mis à scander Renegades, comme s’ils savaient que ce succès était pour suivre. Un moment où Sam Harris a pris un petit bain de foule.

RENÉ LECLERC/Agence QMI
RENÉ LECLERC/Agence QMI

Les trois frères

À 21h15, les frères Adam, Jack et Ryan Metzger, du trio AJR, de Manhattan, se sont pointés sur scène. Avec plusieurs personnes quittant le site, on a fait le constat qu’il avait été rempli au maximum de sa capacité pour les X Ambassadors.

RENÉ LECLERC/Agence QMI
RENÉ LECLERC/Agence QMI

Il faut dire que le trio de Manhattan, qui tire musicalement, avec sa pop, un peu dans toutes les directions, en était à sa toute première visite dans nos murs.

«Ça va les Québécois?», lance le frangin Jack à la foule, casque de pois sur la tête.

Ce qui n’a pas empêché les amateurs, qui étaient tout de même nombreux, de réagir lors de l’interprétation du succès Sober Up qui a créé une ambiance totalement festive.

Moment amusant lorsque tout à coup, un message enregistré de papa Gary résonne dans les enceintes sonores. Il est fier de ses fils et demande aux gens, en ajoutant un gros mot, de lever leurs mains dans les airs pour la prochaine chanson Ordinaryish People.

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RENÉ LECLERC/Agence QMI
RENÉ LECLERC/Agence QMI

AJR a réussi à tirer son épingle du jeu, offrant une agréable soirée de pop. On a eu droit à Record Player, de Daisy the Great, avec la présence de Kelley Nicole Dugan et Mina Walker, qui étaient montées plus tôt sur scène.

Il y a eu ensuite Burn the House qui a un total de 292 millions d’écoute sur Spotify, The Good Part avec ses extraits de Bach et le succès Bang, bien livré et chanté par le public, AJR a mis un terme à sa prestation avec Weak accompagné par une petite fanfare sur les planches. Les amateurs ont tenté le tout pour le tout, mais non, il n’y a pas eu de rappel.

RENÉ LECLERC/Agence QMI
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Monowhales

En début de soirée, à 17h50, la formation montréalaise Group Project a lancé la première des cinq prestations avec une pop qui s’est bonifiée au fil de la prestation. C’est à mi-parcours avec le simple Bloody Nose, lancé en mai dernier, qu’on a senti une ambiance s’installer. Il faut dire que la bassiste-contrebassiste, sautillante et souriante, a contribué grandement à cette ambiance.

Ah oui, le chanteur Jacob Brown, qui n’a pas été très bavard, lors de ces interventions, portait une camisole noire avec le logo de Nordiques.

Nous sommes ensuite passés à un autre niveau avec la formation torontoise Monowhales qui a lancé son segment avec une guitare électrique bien rugueuse. Plus rythmé, plus décapant et très énergique. Une pop indépendante électro-électrique bien rugueuse, qui, par moment, faisait un peu penser aux sonorités de Garbage.

La chanteuse Sally Shaar a mis toute son énergie. Elle s’est même pointée sur la scène voisine pour aller faire un petit coucou aux spectateurs devant.

«Nous sommes venus à Québec, il y a deux ans, jouer dans un petit bar, en fin de soirée. Être ici, ce soir, sur une des grosses scènes du Festival, c’est incroyable. Vous êtes là. On vous adore», a-t-elle lancé avant la pièce StuckintheMiddle.

Monowhales a mis un terme à sa prestation avec The Hand that Feeds, une reprise de Nine Inch Nails.

Changement de groupe, changement d’ambiance avec les sonorités indie, parfois dissonantes et parfois décalées, de la formation Daisy the Great.

C’était la première fois que le groupe de Brooklyn, avec trois voix féminines, un bassiste et un batteur aux cheveux bleus, passaient par Québec. Sauf pour la chanteuse-claviériste Kelly Nicole Dugan qui était déjà venue, plus jeune, avec sa mère.

L’interprétation de leur tout premier simple The Record Player Song, lancé en 2017, a généré des réactions. Plusieurs personnes, devant la scène, la connaissait. Company, qui a suivi, a été un super moment. Une belle découverte avec plusieurs nouvelles chansons.

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