En direct aux nouvelles, Mike Ward lâche un beau «tabarnak!»
TVA Nouvelles
L’humoriste québécois Mike Ward, reconnu pour son sens de l’humour grinçant, présente jeudi soir la première de son sixième spectacle solo intitulé «Modeste» au Club Soda à Montréal.
Il n’est toutefois pas resté dans la modestie au bulletin du TVA Nouvelles 17h en terminant son entrevue en clamant que «Quebec is back, tabarnak!» (le Québec est de retour, tabarnak!).
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«On n’a pas dit ça en ondes, là?», réagit immédiatement l’animatrice Sophie Thibault.
En reprenant la célèbre phrase lancée par Olivier Aubin-Mercier lorsqu'il a été couronné champion des poids légers de la Professional Fighters League, Mike Ward faisant aussi référence au record du monde qu’il détient quant au plus grand nombre de billets vendus pour un podcast en direct qui se retrouvait menacé par le duo des frères Jason et Travis Kelce.
«C’est ce soir en plus, eux autres, qui vont essayer de battre mon record, alors ça je vais l’apprendre après le "show" si je suis encore champion du monde», mentionne l’humoriste.
Il est cependant sans équivoque quant à la possibilité d’une réplique s’il se retrouve déchu de son titre.
«Si je perds, c’est sûr que je vais essayer de redevenir champion», assure-t-il.
On sait toutefois maintenant que son record n'a pas été battu, principalement en raison des mauvaises conditions météo à Cincinnati.
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Première montréalaise de «Modeste»
Le comédien habituellement très à l’aise avant ses spectacles a souligné en entrevue qu’il sentait un «mini stress» ce soir.
«Je sens que ça va être un "show" comme d’habitude, mais je me sens différent», explique-t-il.
En termes de différence, M. Ward avait précisé que le spectacle «Modeste» a pour objectif d’être plus léger que son dernier, «Noir», qu’il a écrit dans une période de sa vie plus difficile.
«J’ai écrit ça et là je suis dans une belle période de ma vie, confie-t-il. J’étais heureux en écrivant ça, c’était même trop facile.»
«Je pensais qu’il fallait que je souffre pour écrire des "jokes" qui ont du sens, mais finalement je peux être heureux et j’écris des "jokes" qui marchent aussi, ajoute-t-il. C’est moi qui me suis compliqué la vie pendant vraiment trop longtemps.»
En revanche, ces paroles sages n’ont pas pour autant dénaturé son personnage de scène.
«Ça reste de l’humour "trash", mais c’est juste les sujets choisis, ils sont plus joyeux, admettons.»
***Voyez l’entrevue de Mike Ward dans la vidéo ci-dessus***
