Émue, Maïka Desnoyers se remémore la douloureuse fin de vie de son grand-père atteint de Parkinson
Pierre-Luc Houle
Ce lundi matin, de passage à l’émission Les lève-tôt animée par Dominic Arpin et Ingrid Falaise sur Rythme FM, Maïka Desnoyers a livré un témoignage bouleversant au sujet de son grand-père, décédé des suites de la maladie de Parkinson.
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Avec une sincérité désarmante, l’animatrice a partagé des souvenirs d’enfance marqués à la fois par l’amour, l’humour et la dure réalité de cette maladie dégénérative. «Combien de fois j'ai ramassé mon papi à terre? Puis là, il riait, parce qu'il gardait son cœur pareil à l'intérieur de lui...», raconte-t-elle, décrivant des moments où, enfant, elle ne réalisait pas encore toute la souffrance qu’il vivait.
Elle a évoqué la vulnérabilité extrême dans laquelle la maladie plonge les personnes qui en sont atteintes. «C'est ça, le Parkinson. C'est de ne pas être capable de t'essuyer tout seul... C'est d'avoir des plaies de lit le restant de ta vie parce que tu n'arrives pas à bouger, parce que ton corps fait des mouvements que tu ne connais pas et que tu n'as aucun contrôle dessus.»
Maïka a également exprimé sa colère et sa tristesse en évoquant le fait que son grand-père n’ait pas eu accès à l’aide médicale à mourir. Comparant son histoire à celle de Pierre Foglia (le journaliste a reçu l’aide médicale à mourir en raison de la maladie de Parkinson.), elle a confié: «J'étais fâchée, parce que mon papi n'a pas eu le droit de l'avoir. Mon papi est mort étouffé en buvant une limonade, parce que son corps n'arrivait pas à déglutir normalement. Fait que je suis contente qu’enfin les gens réalisent que le Parkinson, ce n'est pas juste une petite maladie et que ton cerveau est tout là dans un corps qui ne t'appartient plus.»
Ci-dessous, voyez l'extrait:
Un témoignage puissant qui rappelle à quel point le Parkinson est une maladie lourde et méconnue, et qui met en lumière la nécessité de mieux comprendre et soutenir ceux qui en souffrent.