Imbroglio avec Air Transat: des Québécois empêchés de rentrer au pays avec leurs chiens
Une erreur de réservation d’Air Transat cause des maux de tête aux globe-trotteurs

Nora T. Lamontagne
Le voyage d’un couple de Québécois a tourné au vinaigre en raison d’un imbroglio avec Air Transat qui les a obligés à rester en Colombie en attendant un autre vol qui accepterait leurs chiennes adorées.
« Je peux comprendre l’erreur, mais ce que je ne comprends pas, c’est le manque de prise en charge », bouillonne Andrea Revolorio, la maîtresse de Kofi et de Zoé.
Samedi dernier, elle et son conjoint devaient prendre un vol à partir de Carthagène pour rentrer à la maison, à Montréal, après un périple de plusieurs mois.
Sauf qu’une fois rendus à l’aéroport, on les a informés qu’une seule de leurs chiennes était enregistrée, raconte-t-elle. Comme si la deuxième n’avait jamais pris l’avion avec eux en novembre dernier.
« C’était absurde ! », se rappelle Mme Revolorio, qui faisait la traduction du français à l’espagnol entre les employés québécois et colombiens pour démêler l’imbroglio.
« C’est comme s’ils disaient qu’on essayait de passer un chien illégalement au Canada, alors que c’était leur erreur », renchérit son conjoint, Yan Raymond.

Or, Zoé, une bouvier bernois, et Kofi, apparentée aux shiba inus, étaient du voyage initial, selon les documents que nous avons consultés.
Panique à bord
Refusant d’abandonner l’un des siens en Colombie, le couple a été obligé de rater son vol et de se reloger en catastrophe, en pleine fin de semaine de Pâques dans une ville hautement touristique.
« Essayez de trouver un hôtel où ils acceptent un bouvier bernois dans ces conditions-là ! En plus, tout le monde nous a chargé un extra à cause des chiens », témoigne Andrea Revolorio, 33 ans.
En attendant leur prochain vol prévu vendredi, les voyageurs estiment avoir dépensé au bas mot 4000 $, sans savoir s’ils seraient remboursés. Ils ont aussi multiplié les plaintes et les recours afin de joindre le service à la clientèle de Transat.
Appel attendu
Andrea Revolorio a finalement reçu l’appel d’un représentant jeudi, un jour après que Le Journal a questionné l’entreprise.
Selon Transat, une erreur pendant la réservation est à l’origine du problème. Même si une seule place pour chien avait été réservée en soute, deux « billets » ont été émis par l’agent au comptoir, à Montréal.
« Nous sommes sincèrement désolés pour cette situation regrettable [...] Les frais d’excédents bagages, [de voyage des animaux] et d’hébergement encourus [...] seront entièrement remboursés », a répondu Bernard Côté, porte-parole de la compagnie.
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