Émotif, Simon-Olivier Fecteau revient sur une critique assassine de Hugo Dumas après le «Bye Bye»

Simon Olivier Fecteau a annoncé la semaine dernière qu'il ne reviendrait pas à la barre du prochain Bye Bye. Il s'est ensuite vidé le coeur sur un commentaire qui l'avait blessé il y a quelques mois.

Le réalisateur était de passage dans les studios de Radio-Canada samedi dernier pour participer à l’émission de radio Tout peut arriver sur ICI Première. L’animatrice Marie-Louise Arsenault en a profité pour revenir sur les critiques auxquelles Simon-Olivier Fecteau a dû faire face après la diffusion du Bye Bye.

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Le 1er janvier dernier, Hugo Dumas, de La Presse, n’avait pas mâché ses mots à l’égard du réalisateur. Citant le journaliste, Marie-Louise Arsenault a lu la critique: «Était-ce le Bye Bye de trop pour l’équipe de Simon-Olivier Fecteau?» Puis, elle a interrogé son invité: «Comment avez-vous réagi en lisant ça?»

«Ça ne m’a pas tant dérangé, a répondu Fecteau, parce qu’on a l’habitude des critiques chaque année. On a un peu été victimes de notre succès, car on a connu quatre années consécutives de succès, tant auprès du public que des critiques. Et cette fois, on arrive avec un produit qui ressemble aux années précédentes, et je crois qu’on ressentait peut-être un peu trop la formule.»

Il poursuit par contre avec un commentaire qui l'a blessé.

«Il y a peut-être un commentaire d’Hugo Dumas sur sa page Facebook qui m’a davantage touché. Il a écrit quelque chose du genre: “En direct de l’univers, Infoman, très bons, c’est possible de faire une bonne émission de fin d’année quand on y met du cœur.” Et ça, ça m’a touché. Dans l’équipe du Bye Bye, à chaque année, y’a des gens qui cassent, qui pleurent, peu importe le département. Moi, j’ai fait de l’arythmie pendant deux semaines après le Bye Bye, je suis même allé à l’hôpital. Dire qu’on n’a pas eu de cœur est la pire insulte qu’on peut faire. Je pense qu’en tant que critique, il faut avoir de la considération pour le travail.»

Tout au long de son intervention, on perçoit l’émotion dans la voix du réalisateur.