Émissions de la Fonderie Horne: des projets transitoires qui semblent porter leurs fruits
La moyenne d’arsenic rejeté dans l’air ambiant de Rouyn-Noranda par la Fonderie Horne se situe à 45 ng/m3 pour la dernière année, selon des données relevées entre mars 2023 et 2024 par son propriétaire Glencore.

Agence QMI
La moyenne d’arsenic rejeté dans l’air ambiant de Rouyn-Noranda par la Fonderie Horne se situe à 45 ng/m3 pour la dernière année, selon des données relevées entre mars 2023 et 2024 par son propriétaire Glencore.
Environ 99% du périmètre urbain de Rouyn-Noranda se situe à 15 ng/m3 ou moins, a par ailleurs indiqué l’entreprise lors du dévoilement de l’étude publiée jeudi.
Sur ce total, près de 27% du territoire se situerait à 3 ng/m3 ou moins, soit la norme que l’usine doit atteindre pour 2027.
De nouveaux dépoussiéreurs, la construction d'un nouveau dôme d'entreposage et l’amélioration de la captation à la roue de coulée auraient aidé à contrôler ces émissions.
«Ces mesures ont permis de réduire de plus de 70 % la concentration moyenne annuelle d'arsenic dans l'air ambiant à la station Horne depuis 2005», a souligné Marie-Elise Viger, directrice environnement pour les opérations cuivre de l'Amérique du Nord et des Philippines chez Glencore.
Selon les projections actuelles, le projet de modernisation de la fonderie devrait «permettre une réduction de la concentration moyenne annuelle d'arsenic dans l'air ambiant à 3 ng/m3 ou moins pour environ 84 % du périmètre urbain de Rouyn-Noranda».
- Écoutez l'entrevue avec Jennifer Richard-Turcotte, co-porte-parole de Mères au front Rouyn-Noranda au micro d’Alexandre Dubé via QUB :