Elon Musk, Mark Zuckerberg et Jeff Bezos seront à l'investiture de Donald Trump

AFP
Elon Musk (Tesla, SpaceX, X), Jeff Bezos (Amazon, Blue Origin) et Mark Zuckerberg (Meta) assisteront à l'investiture de Donald Trump lundi, d'après la chaîne de télévision américaine NBC, un signe supplémentaire des liens de plus en plus étroits entre le président élu et le milieu des technologies.
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«Ils occuperont une place de choix lors de la cérémonie, assis ensemble sur l'estrade avec d'autres invités de marque, notamment les membres du cabinet de M. Trump», indique l'article de NBC publié mardi, fondé sur une source impliquée dans l'organisation de l'événement.
Les trois personnalités emblématiques du domaine de la technologie américaine ont courtisé le président élu ces derniers mois, avec plus ou moins de ferveur.
Elon Musk est devenu incontournable pendant la campagne électorale du républicain, à laquelle il a largement contribué avec des dons financiers massifs et des réunions politiques.

Le patron de Tesla, PDG de SpaceX et propriétaire de X a ainsi acquis une forte influence politique et obtenu une mission extragouvernementale de dérégulation et de réduction de la dépense publique.
L'homme le plus riche du monde avait déjà entamé son virage à droite il y a des années.
Le revirement est plus récent pour Jeff Bezos et Mark Zuckerberg. Le fondateur et président du conseil d'administration d'Amazon s'est battu contre la première administration Trump au sujet de gros contrats de défense attribués à Microsoft, son rival dans le nuage informatique.

Cette fois-ci, Jeff Bezos — qui a aussi une entreprise spatiale, Blue Origin, en retard sur SpaceX — a adopté une autre posture.
Il a empêché le Washington Post, dont il est propriétaire, de soutenir la candidate démocrate Kamala Harris. Et Amazon a versé un million de dollars pour la cérémonie d'investiture du président élu à Washington lundi.
Meta a donné la même somme.
Si Donald Trump n'a pas épargné les trois hommes et leurs entreprises dans le passé, Mark Zuckerberg semblait le plus bas dans son estime.

Cet été encore, l'ancien président des États-Unis menaçait de mettre en prison le patron de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) s'il gagnait l'élection de novembre, à cause de la décision de Facebook de le bannir début 2021, après l'assaut du capitole par ses admirateurs.
Mais depuis sa victoire, Mark Zuckerberg multiplie les avances: il a dîné avec lui, nommé plusieurs de ses alliés à des postes clefs, mis fin à des programmes (anti-désinformation, prodiversité) très critiqués par les conservateurs et assoupli les règles de modération des contenus sur Facebook et Instagram, suivant l'exemple de Twitter, devenu X sous Musk.