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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Elle souhaite l'aide médicale à mourir à 20 ans

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TVA Nouvelles

2022-05-03T14:19:19Z
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Très malade, une jeune femme de seulement 20 ans de Val-des-Monts en Outaouais souhaite avoir accès à l’aide médicale à mourir. 

• À lire aussi: Aide à mourir refusée: une mère forcée de «voir son enfant souffrir»

Catherine Mercier ne remplit toutefois pas les critères pour y avoir accès, mais sa famille la soutient afin que ceux-ci soient élargis. 

Crises convulsives, troubles neurologiques et psychiatriques font partie du quotidien de Catherine Mercier. 

La jeune femme est atteinte depuis 2012 d’encéphalite d’Hashimoti, une maladie rare.

Catherine Mercier | capture d'écran TVA Nouvelles
Catherine Mercier | capture d'écran TVA Nouvelles

«Je voulais toujours rester avec l’amour des autres, dit-elle. Là, je veux penser à moi», explique-t-elle en entrevue à TVA Nouvelles.

La souffrance tellement grande, voire infernale, si bien que la jeune femme a décidé qu’elle voulait mettre fin à ses jours. Une décision très difficile à accepter pour sa mère.

«Ça fait 10 ans que je vois ma fille souffrir, confie-t-elle. Ma réponse a été: ''Catherine, je t’aime assez pour te laisser partir''.»

Même si l’aide médicale est permise au Québec depuis un certain temps, les critères pour y avoir accès sont très restrictifs.

La mère de Catherine Mercier | TVA Nouvelles
La mère de Catherine Mercier | TVA Nouvelles

Il faudrait que le gouvernement modifie la loi pour l’élargir, mais le temps manque avant la fin de la session parlementaire. 

En attendant une décision officielle, des patients comme elle continuent leur combat douloureux. C’est ce que dénonce sa mère.

«Je n’ai pas de contrôle sur ma vie à cause de ma maladie, mais j’ai un contrôle sur la fin, explique-t-elle. Ça traîne au niveau du gouvernement et c’est désolant parce qu’ils ont tout en main.»

Son rêve, partir en croisière, mais en raison de son état de santé précaire et des risques liés à la pandémie, la famille doit se limiter. 

Une campagne de sociofinancement a été lancée pour offrir à Catherine quelques dernières aventures avant son départ précipité.

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