Elle quittait TVA il y a 20 ans: France Beaudoin est prête pour la 17e saison d’«En direct de l’univers», qui s’amorce samedi


Guillaume Picard
Il y a 20 ans cette année, France Beaudoin quittait TVA, la chaîne l’ayant mise au monde comme animatrice, pour débarquer à Radio-Canada, où on lui offrait de piloter son propre talk-show, intitulé Bons baisers de France.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis, si bien que l’ancienne coanimatrice de Deux filles le matin est devenue, plus que jamais, une figure incontournable du petit écran. Devant et derrière la caméra.
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En plus d’animer des émissions comme En direct de l’univers et Pour emporter, qui lui permettent de vivre l’adrénaline du direct pour la première et d’avoir du temps pour réaliser des entrevues de fond pour la seconde, elle s’est lancée dans la production en fondant Pamplemousse Média, qui collabore avec tous les diffuseurs, sauf Groupe TVA.
«J’ai proposé des émissions à TVA, dont une encore récemment, mais ça n’a pas été concluant», a-t-elle dit à l’Agence QMI.
«C’est bien évident que nous, on propose des choses partout», a ajouté France Beaudoin, qui compose elle aussi avec les difficultés de la télé québécoise. Elle salue d’ailleurs «les idées fort inspirantes» émanant du rapport du Groupe de travail sur l’avenir de l’audiovisuel, déposé la semaine dernière.
«Je suis dans l’optique de dire: “Où sont les solutions, go, puis espérons de la solidarité”. Mais le défi du développement est vraiment très grand, car c’est une idée sur dix qui est finalement produite, peu importe les diffuseurs.»
France Beaudoin, qui est dans le métier depuis 36 ans, ne bosse pas seulement avec Radio-Canada, pour qui elle manufacture les émissions On va se le dire, Pour emporter (qu’elle anime pour une huitième saison), Dans un cinéma près de chez vous (désormais animé par Gildor Roy), la série documentaire Onze nations pour une chanson, ainsi qu’une première fiction, Veille sur moi, mettant en vedette Pascale Renaud-Hébert et Guylaine Tremblay.
Et de 17!

Ce samedi, la communicatrice et entrepreneure de 56 ans lancera avec son équipe la 17e saison d’En direct de l’univers, le rendez-vous qui permet de célébrer l’univers musical d’un artiste ou de plusieurs invités à la fois. L’émission franchira cette année le cap des 400 épisodes en «kidnappant» des gens du public pour leur faire vivre les mêmes émotions fortes que les personnalités.
Quand nous lui avons parlé, mercredi, ses complices s’affairaient à réinstaller les décors de l’émission présentée en direct et à fignoler la partition de toutes les pièces qui retentiront autour de la distribution d’Antigang.
«Il faut juste remettre tout sur les rails, c’est comme ça chaque saison», a dit la sympathique animatrice, qui reconnaît qu’en être à près de 20 saisons, c’est déjà un exploit en soi, dans la conjoncture actuelle.
«Par les temps qui courent, évidemment, c’est quelque chose. Oui, boy, je te dis que tu l’apprécies!» a souligné celle qui prend plaisir à faire des surprises à ses invités semaine après semaine.
«On doit se cacher et on a hâte de voir les réactions des invités, alors on ne peut pas être blasé. Je ne vois pas le jour où on va s’habituer à ça parce qu’à chaque fois, ça recommence avec le plaisir de le faire pour quelqu’un, de le faire autour de quelqu’un.
«Mon fils Théo vient d’avoir 18 ans et il n’a aucun souvenir dans sa vie où En direct de l’univers n’existe pas! Au sein de l’équipe, on a tellement vu de gens se marier, se rematcher, des enfants naître et grandir», a raconté France Beaudoin.
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