«Elle m’a touchée droit au cœur»: quatre interprètes qui participeront au spectacle «D’eux, 30 ans déjà: célébrons Céline!» partagent leurs impressions sur cette œuvre marquante

Sept interprètes féminines de différentes générations se partageront le micro cet été pour célébrer D’eux, l’album francophone le plus vendu de tous les temps. Le Journal a demandé à quatre d’entre elles, Marie Denise Pelletier, Ariane Roy, Martine St-Clair et Brigitte Boisjoli, de nous dire ce qu’elles pensent de cette collaboration magique entre Céline Dion et Jean-Jacques Goldman.

Brigitte Boisjoli n’avait que 12 ans lorsque D’eux est sorti sur le marché. Déjà admiratrice de Céline, c’est toutefois avec cet album que son amour a véritablement pris forme.

«Je suis tombée en amour avec ses chansons, avec son look, ses cheveux courts, dit-elle. J’avais les cheveux courts dans le temps. Il y avait très peu de femmes aux cheveux courts. Je me suis assumée davantage. Plusieurs jeunes filles se sont identifiées à Céline avec cet album-là. Non seulement de par son look tout en cuir, un peu à la Elvis, mais aussi de par ses chansons en français. Je les ai toutes chantées très souvent.»

«Un immense album»

Pour Marie Denise Pelletier, D’eux est «le plus bel album que Céline a enregistré. Des chansons magistrales, écrites pour elle, qui, souvent, racontent son histoire. Elle m’a touchée droit au cœur en se livrant comme jamais elle l’avait fait auparavant. Toute en nuances et dans la retenue. Pour moi, c’est un petit chef-d’œuvre de virtuosité vocale, d’écriture et d’interprétation».

«D’eux est un album mythique, affirme Martine St-Clair. Deux grands artistes se sont rencontrés pour travailler ensemble. Pour Goldman, ce fut certainement un moment culminant dans sa carrière de pouvoir écrire des mélodies et des ambiances, comme des minifilms, pour Céline.»

Ariane Roy abonde dans le même sens que ses consœurs. Elle décrit D’eux comme «un immense album». «C’est pour moi une leçon d’interprétation, d’arrangements, de composition. C’est inspirant de voir qu’une œuvre peut traverser le temps et encore autant toucher les gens. C’est quelque chose de rare.»

«Quelque chose de grandiose»

C’est avec un mélange de bonheur et de surprise qu’elles ont accueilli l’invitation de prendre part à ce spectacle hommage qui ne sera présenté que deux fois, à Montréal et à Québec. «Je pensais que je remplaçais quelqu’un!» lance Brigitte Boisjoli en riant.

«Chanter notre Céline, il y a quelque chose de grandiose, poursuit-elle. C’est aussi très stressant parce que c’est un show de grande envergure. Ce sont de grandes chansons, de grands textes. La barre est haute quand tu chantes ta Céline. Tu ne veux pas tomber dans l’imitation, mais tu ne veux pas non plus dénaturer la pièce. C’est toujours difficile de s’attaquer à des icônes.»

«Céline est une chanteuse et une interprète exceptionnelle, remarque Ariane Roy. Chanter le répertoire d’un album aussi mythique était un défi que j’avais vraiment envie de relever.»

Le spectacle D’eux, 30 ans déjà: célébrons Céline! sera présenté le 15 juin, à la Salle Wilfrid-Pelletier, dans le cadre des Francos de Montréal, ainsi que le 13 juillet, au Festival d’été de Québec.

Six pièces de D’eux commentées

Le Journal a demandé à Ariane Roy, Martine St-Clair et Brigitte Boisjoli de nous dire ce qu’elles pensent de certaines pièces de D’eux qu’elles reprendront sur scène.

Destin

Ariane Roy: «Ça me fait souvent pleurer. Je l’ai écoutée plus jeune, mais quand je l’ai réécoutée adulte, avec le métier que j’ai choisi de faire, elle résonne encore plus et me donne envie de continuer et de garder espoir. C’est kitsch, mais c’est comme .»Ariane Roy: «Ça me fait souvent pleurer. Je l’ai écoutée plus jeune, mais quand je l’ai réécoutée adulte, avec le métier que j’ai choisi de faire, elle résonne encore plus et me donne envie de continuer et de garder espoir. C’est kitsch, mais c’est comme .»

Les derniers seront les premiers

Ariane Roy: «C’est une chanson qu’on connaît tous, mais depuis que je la pratique pour le spectacle, je l’apprécie encore plus et je découvre sa profondeur.»

Je sais pas

Martine St-Clair: «J’adore ce titre tout en introspection où la fragilité et la force se rencontrent.»

Le ballet

Martine St-Clair: «On dirait une chanson sortie d’un film, séquence par séquence. La chanson évolue en émotions. Je me plongerai dans ce rôle d’observatrice d’un amour compliqué.»

J’irai où tu iras

Martine St-Clair: «Je chanterai en trio ce hit avec une mélodie accrocheuse. Que du plaisir!»

Prière païenne

Brigitte Boisjoli: «Quand j’étais jeune, je faisais partie d’une chorale gospel. À 12 ans, la première chanson que j’ai faite en solo devant une vraie foule, c’était Prière païenne.»