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Elisabeth Rioux dévoile avoir vécu une seconde relation toxique au podcast «Ouvre ton jeu»

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Rosalie Simard

2024-10-21T23:00:00Z
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*AVERTISSEMENT : PROPOS SUR LA VIOLENCE CONJUGALE / PSYCHOLOGIQUE*

Elisabeth Rioux a partagé des évènements de son passé comme un livre ouvert au micro de Marie-Claude Barrette. Dans le cadre du podcast Ouvre ton jeu, Elisabeth a révélé des détails sur ses relations passées et c'est bien plus déchirant qu'on pouvait se l'imaginer.

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L'écoute et le contexte du balado de Marie-Claude a ouvert la porte à des choses jamais dites par l'entrepreneuse derrière Hoaka et maman de Wolfie. Le public avait suivi avec attention le procès du père de celle-ci lorsqu'il a été révélé qu'Elisabeth vivait en situation de violence conjugale. 

La relation avec le père de Wolfie

Marie-Claude demande à Elisabeth quand a-t-elle accepté de partager ce qu'elle vivait avec le père de sa fille. Elisabeth a alors déroulé l'histoire. 

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« J'ai dû parlé au moment où tout a déboulé, quand la police a été impliquée, pis qu’il ne pouvait plus voir sa fille puis tout. Il y a quand même eu un long moment où mon ex disait des trucs sur moi en ligne, un peu à la “je ne le laissais pas voir son enfant” des affaires de même, puis là le monde était vraiment contre moi. »

Elisabeth ajoute : « Après 2-3- mois, il a fait une publication qui disait qu’on n’était plus ensemble parce que je l’ai trompé, ce qui ne fait vraiment pas de sens parce que le moment où on s’est séparé, mon bébé avait deux mois, ce qui ne faisait pas de sens. À ce moment, je me faisais vraiment envoyer chier par toute la planète terre. J’étais la fille qui enlève le père de son enfant parce que je l’ai trompé. À ce moment-là, ça a explosé et là je l’ai dit. »

« Les procédures étaient commencées et on m’avait déjà dit "à partir du moment où il va y avoir les tribunaux puis tout ça, ça va être public, t’as comme pas le choix." Je savais que ça allait venir au public à un moment donné, mais là ça a explosé à ce moment-là parce que je ne voulais pas être la fille qui a trompé. Il savait que je ne voulais pas le dire alors il a un peu utilisé ça contre moi pour continuer. Parce que tu sais, violence, y a physique, mais y a psychologique aussi. C’était une forme de pouvoir qu’il avait sur moi à ce moment-là. », raconte Elisabeth.

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Au fil de la discussion, Elisabeth entre dans un sujet qui lui, n'avait jamais été révélé au public de cette manière. Elisabeth avoue à Marie-Claude qu'elle a vécu une seconde relation d'un haut niveau de toxicité. 

Marie-Claude demande alors quels ont été les signes, dans cette deuxème relation. 

Voici la réponse d'Elisabeth

« Ça s’est reflété sur moi. J’étais rendue l’ombre de moi-même. Tous les trucs que j’aimais, je ne les aimais plus. En fait je n’aimais plus rien. C’est niaiseux à dire, mais moi j’ai toujours eu les cheveux longs, aux fesses, depuis le plus jeune que je me rappelle. Ça a toujours fait partie de mon identité puis c’était la chose la plus importante pour moi. Je m’étais coupée les cheveux. J’étais rendue avec les cheveux courts, j’avais trois outfits que je mettais tout le temps parce qu’il ne me laissait pas m’habiller comme je voulais ou si je voulais mettre autre chose, il y aurait un argument. Je ne faisais plus rien. Je ne sortais plus de la maison, parce que sortir, j’avais peur de la réaction. Je n’allais plus en voyage parce que quand j’allais en voyage il y avait tout le temps une réaction par rapport à ça. Tout faisait peur, c’était comme si je marchais sur des oeufs tout le temps. À la fin, je ne sais pas je suis qui. »

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Avec un pas de recul.Elisabeth repense à tous les commentaires de son ex sur les situations les plus anodines.

« Ce gars-là voulait juste toujours dire quelque chose pour montrer qu’il avait du contrôle. Tout ce que je faisais de mes journées, je ne sortais plus de chez nous, je faisais juste dormir pour que le temps passe plus vite, puis il avait même quelque chose à dire sur ma façon de dormir. Voyons esti que je me suis rendue là, mais tout ça c’est progressif. »

Maintenant qu’elle y pense, Elisabeth réfléchit aussi à la façon habile qu’avait son ancien copain de critiquer chacune de ses amies, l'éloignant d'elles. 

En reflétant sur cette relation passée, Elisabeth compare sa situation à la série Netflix Baby Reindeer, où le personnage principal recrée le même schéma que son trauma profond, sans même s’en rendre compte.

«Quand je me suis embarquée avec lui, je me souviens qu’il était méchant avec moi, moi je n’ai jamais été méchante avec lui, ça n’est même pas arrivé une fois. S’il essayait de se mettre en position de supériorité, j’allais me rabaisser encore plus. C’était comme conscient/inconscient parce que ça me faisait sentir bien de savoir qu’il était capable d’être méchant malgré le fait que je reste gentille, puis que je fais tout qu’est-ce qu’il me dit. Peu importe c’était quoi ses demandes, même si ça ne faisait pas de sens, je ne disais rien et je faisais juste le faire.»

C’était une manière pour Elisabeth de constater que ça n’était pas elle la raison de toute cette violence. Qu’elle n’a rien fait pour déclencher de telles réactions chez ses partenaires.

On salue le courage d'Elisabeth dans cette confidence.


*Si vous croyez vivre une situation de violence conjugale, n'hésitez-pas à chercher de l'aide.

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