Élections municipales de novembre 2025: la ville a besoin d’un élu qui aime Montréal et saura la faire briller à nouveau

Marlène Casciaro, PRP, ARP, Agréée en relations publiques, Contribuable montréalaise
Il reste quelque 650 jours avant les prochaines élections municipales de Montréal qui auront lieu le dimanche 2 novembre 2025. Comme Montréalaise et contribuable, je compte les jours me séparant de cette échéance.
Bien sûr, gérer une grande ville comme Montréal s’avère complexe. Par conséquent, soyons magnanimes envers ceux qui détiennent les rênes du pouvoir de ces institutions qui se situent au cœur de nos milieux de vie.
Donnons-leur l’occasion et le temps de réaliser leurs engagements. À notre tour, nous pourrons juger les mairesses et maires à l’aune de leurs résultats en exerçant notre devoir de citoyen en temps opportun.
Dépérissement
Cela dit, examinons la réalité montréalaise. Bien qu’il lui reste deux années à la barre de Montréal, depuis son élection en 2017, la mairesse Valérie Plante a amplement bénéficié du temps nécessaire pour tenter de prouver aux Montréalais qu’elle était «l’homme de la situation». En toute transparence, je n’étais pas en faveur de ses politiques. Par respect pour la démocratie, j’ai accepté le verdict électoral à deux reprises.
Nous nous retrouvons aujourd’hui en plein milieu du deuxième mandat. Après six longues années au pouvoir de l’administration Plante, force est de constater que c’est la débâcle.
Je ne suis sûrement pas la seule Montréalaise qui souffre en voyant sa ville dépérir et malmenée sur tous les plans, incluant en gestion, finance, gouvernance, itinérance, habitation, urbanisme, transport, sécurité, propreté et culture, sans oublier la francophonie. Pour les pistes cyclables et les parcs, on met le paquet. Mais là encore, l’incohérence et la mauvaise gestion règnent.
Taxes et dépenses
Avec tristesse, Montréal est devenue une virulente machine à taxer et à dépenser, avec respectivement un cumul d’augmentation de 9% en deux ans et un budget record de 7G$. Après une fin d’année 2023 désastreuse – double boni aux cadres, déficits chroniques, scandale de l’OCPM, etc. –, l’administration Plante tente, en ce début 2024, de faire oublier son bilan.
Ainsi, la semaine passée, en une seule annonce, la mairesse a présenté une macédoine de projets totalisant un milliard de dollars sur 10 ans. Parmi ceux-ci figurent l’amélioration de la propreté des espaces publics et la gestion des entraves. J’appelle ça des opérations courantes, mais la Ville peine à les assumer.
La cerise sur le gâteau de ce pot-pourri consiste à désigner le Quartier latin, laissé à l’abandon, comme «quartier de la francophonie». Cette dernière idée aberrante démontre, hors de tout doute, que madame Plante occulte depuis toujours l’article 1 de sa propre Charte, Montréal étant (déjà) une ville de langue française. Ne désespérons pas, il lui reste deux ans pour le réaliser.
À travers l’écroulement de notre Ville, les rumeurs commencent à circuler sur d’éventuelles candidatures. Le nom de Dominique Anglade, ex-cheffe libérale, est sorti. Pourquoi réussirait-elle alors qu’elle a lamentablement échoué ailleurs? Que dire du spectre d’un Montréal achevant son anglicisation.
Montréal a résolument soif de candidatures de qualité. Il serait regrettable de subir un (autre) vote par défaut. La Ville est dans un tel état de délabrement qu’il faudra beaucoup de courage et d’énergie pour s’atteler à la tâche. D’abord, remettre de l’ordre sur tous les plans et ensuite, la dynamiser. Montréal mérite de briller à nouveau. Ne perdons pas espoir, patientons encore quelque 650 jours.
Marlène Casciaro, PRP, ARP, agréée en relations publiques, contribuable montréalaise