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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Élections: l’UPA demande plus de soutien financier

Martin Caron, président de l'UPA, dans sa ferme à Louiseville en Mauricie. Il prévoit lui aussi épandre davantage de fumier dans ses champs cette année en raison de la flambée des coûts de l’engrais.
Martin Caron, président de l'UPA, dans sa ferme à Louiseville en Mauricie. Il prévoit lui aussi épandre davantage de fumier dans ses champs cette année en raison de la flambée des coûts de l’engrais. Photo courtoisie, UPA
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Agence QMI

2022-09-06T14:15:41Z
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Face à l’adaptation aux changements climatiques et à l’inflation, l’Union des producteurs agricoles (UPA) réclame un financement «récurrent et ponctuel» aux partis en campagne électorale, dénonçant un sous-financement depuis plusieurs années. 

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Ces demandes surviennent à la veille de la rencontre avec le chef caquiste François Legault, qui a indiqué mardi matin qu’une annonce est prévue concernant l’agriculture durable.

Une augmentation de 500 millions $ des budgets réservés au secteur agroalimentaire québécois et le versement d’une aide spécifique aux entreprises agricoles font ainsi partie des principales revendications de l’UPA.

«Dans un contexte d’endettement croissant et de rentabilité amoindrie, on demande aux entreprises agricoles de contribuer davantage à l’autonomie alimentaire, d’être toujours plus compétitives, de répondre aux attentes sociétales, de s’adapter aux changements climatiques et de saisir toutes les occasions sur les marchés. Le soutien pour atteindre tous ces objectifs n’est tout simplement pas au rendez-vous», a déclaré mardi par communiqué le président général de l’UPA, Martin Caron.

Selon l’organisation, le prix moyen de l’alimentation animale, des engrais et du carburant a connu une hausse de près de 50 %, ce qui représenterait environ 1,5 milliard $ de dépenses additionnelles sur un an.

L’UPA souhaite aussi voir actualiser les programmes de gestion des risques d’entreprise (GRE) afin de les aider à gérer les risques climatiques, phytosanitaires, économiques ou commerciaux.

«Les budgets dévolus au secteur agroalimentaire sont sensiblement les mêmes qu’en 2010, malgré l’adoption, en avril 2018, d’une politique bioalimentaire ambitieuse. Il faut corriger le tir rapidement», a souligné M. Caron.

Le recours aux travailleurs étrangers temporaires a aussi été mentionné dans les demandes.

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