Élection partielle en août: «On est dans la coalition des désespérés»
TVA Nouvelles
La décision d’imposer une élection partielle en plein été est un geste «désespéré» de la CAQ, selon Gaétan Barrette.
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«Quand on fait quelque chose comme ça, c’est parce qu’on est rendu désespéré, a dit l’ancien ministre de la Santé lors du segment de La Joute des analystes, mardi. On pourrait même dire qu’on est dans la coalition des désespérés.»
Selon lui, l’objectif de la CAQ est «évidemment» de s’assurer que le moins de gens se rendent aux urnes dans Arthabaska le 11 août prochain.
«En pensant que c’était une circonscription fortement caquiste, que les caquistes vont être au rendez-vous et ne pas laisser le temps aux oppositions de s’imprégner», a précisé Gaétan Barrette.
L’analyste politique rappelle que cette date tombe après les deux semaines de vacances de la construction, où les gens ont tendance à décrocher de leur quotidien.
De son côté, Antoine Robitaille rappelle qu’il y a eu seulement trois élections partielles en saison estivale depuis les 50 dernières années. La dernière remonte à 2006, à Pointe-aux-Trembles, dans l’est de Montréal, et à Taillon, en Montérégie.

«En plus [...], c’était pour faire en sorte qu’André Boisclair arrive à l’Assemblée nationale, a-t-il souligné. Jean Charest n’avait même pas présenté de candidat contre lui. Donc, ce n’était pas une vraie élection partielle.»
«C’est clairement la stratégie ici que reprend François Legault», a ajouté le chroniqueur.
Voyez le segment complet dans la vidéo ci-dessus.