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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Élection partielle dans Arthabaska: le bilan de la CAQ critiqué en débat

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Photo portrait de Patrick Bellerose

Patrick Bellerose

2025-07-28T19:02:26Z
2025-07-28T19:07:16Z
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Santé, économie, logement, immigration: le bilan de la CAQ a été critiqué, lundi, dans un débat entre les principaux candidats à l’élection partielle dans Arthabaska.

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L’événement, diffusé sur des chaînes de radio régionales d’Arsenal Média, était l’unique occasion d’entendre les divers partis croiser le fer dans le cadre de ce scrutin déclenché en plein été par le premier ministre François Legault.

Selon un sondage Segma commandé par le PQ, la CAQ pourrait d’ailleurs subir une défaite cinglante dans cette circonscription du Centre-du-Québec, avec seulement 3% des intentions de vote, contre 42% pour le Parti Québécois et 41% pour le Parti conservateur du Québec.

Le chef conservateur Éric Duhaime a résumé l’enjeu ainsi dans son allocution de clôture. «Le 11 août prochain, vous avez le pouvoir d’envoyer un message à François Legault», a-t-il déclaré, lui-même sur les rangs pour sa formation politique.

«Ça ne peut plus continuer comme ça», estime le chef conservateur en citant en vrac le déficit budgétaire de 13 milliards $, la décote du Québec, le fiasco SAAQclic, les investissements perdus dans Northvolt et Lion Électrique de même que le manque des services en santé et en éducation.

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«Élire un chef dans une circonscription, ça vient avec des privilèges. Quand je me lèverai à l’Assemblée nationale, ce sera le premier ministre qui me répondra», a-t-il fait valoir.

Son principal adversaire, le candidat péquiste Alex Boissonneault, rappelle pour sa part que son parti est en tête dans les sondages pour les élections générales, l’an prochain.

«On se prépare à former un gouvernement en 2026. Ce serait bien qu’Arthabaska soit dans le bateau», a-t-il souligné.

L’ex-animateur de radio a également fait remarquer qu’il a grandi dans cette circonscription du Centre-du-Québec, contrairement à M. Duhaime.

Mêmes enjeux

Dans Arthabaska, les enjeux entendus par les candidats sont les mêmes qu’ailleurs au Québec.

Le manque d’accès aux soins de santé et la centralisation amenée par la nouvelle agence Santé Québec ont notamment été critiqués. «On veut rapprocher la prise de décision du terrain pour réhumaniser le réseau», dit Alex Boissonneault.

«Ce n’est pas le brassage actuel et en embauchant des top guns que ça va régler le problème», a lancé Éric Duhaime.

Le candidat caquiste, Keven Brasseur, a défendu sa formation en répliquant que le gouvernement Legault a investi pour former un plus grand nombre de médecins de famille et d’infirmières, notamment via les bourses Perspectives Québec. «Il manque de bras», dit-il.

La pénurie de logements, criante dans la circonscription, a aussi été abordée. Québec solidaire propose notamment de construire «50 000 logements hors marché, des logements sociaux et coopératifs, sur cinq ans», a souligné sa candidate, Pascale Fortin.

Immigration

Pour Alex Boissonneault, l’immigration est en partie responsable de cette crise du logement.

Dans un avant-goût des échanges à venir sur la scène provinciale, le candidat caquiste n’a pas hésité à attaquer le nouveau chef libéral, Pablo Rodriguez, pour avoir «contribué à cette problématique» lorsqu’il faisait partie du gouvernement Trudeau.

«Non, Pablo a toujours défendu les intérêts du Québec à Ottawa», a assuré la candidate libérale, Chantale Marchand.

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