Effondrement mortel à Blainville: «On vit un moment très émotif», réagit le président de Syscomax
Agence QMI
L’effondrement mortel survenu sur un chantier de construction à Blainville mardi bouleverse profondément les membres de l’entreprise Syscomax, qui dirigeait les travaux le jour du tragique évènement.
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Dans une entrevue accordée à TVA Nouvelles, le président de Syscomax Immobilier, Jean-Philip Robitaille, réagit avec émotions, deux jours après l’évènement qui a coûté la vie à un travailleur de 31 ans, en plus d’en blesser trois autres.
«On vit un moment très émotif, confie M. Robitaille. On est touchés profondément par la tragédie qui est survenue mardi.»
Celui-ci indique que plusieurs de leurs employés ont vécu des «chocs nerveux», notant qu’il y a «énormément de victimes collatérales, dont on ne parle pas dans les médias.»
Si cet incident est «un bouleversement pour toute l’équipe», le président de Syscomax assure que tous les employés de l’entreprise se «supportent les uns les autres».
Des ressources ont été mises à la disposition des employés et des proches de la victime, dont une psychologue, pour les supporter dans ce moment difficile.
«On est chanceux chez nous, dit-il. On est une famille, une équipe très proche.»
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«Une journée à la fois»
Au lendemain des évènements, toutes les opérations de Syscomax ont été mises à l’arrêt.
«On voulait prendre soin des uns des autres, explique M. Robitaille. Prendre le temps de déposer l’évènement qui vient de la tragédie.»
Le président de Syscomax réitère que leur priorité est de prendre soin de leurs employés, en leur accordant tout le support, l’accompagnement et les ressources dont ils ont besoin.
«On le prend une journée à la fois, insiste-t-il. La priorité c’est de prendre soin des gens.»
Jean-Philip Robitaille confirme que l’entreprise collabore «étroitement» avec la police de Blainville et la CNESST durant l’enquête criminelle.
«Le résultat de leur travail va permettre de comprendre le fil des évènements, les personnes impliquées et savoir exactement ce qui s’est produit», poursuit-il.
Le président précise d’ailleurs que le site où l’effondrement a eu lieu est désormais entre les mains de la CNESST et de la police de Blainville.
«Il n’y a rien de facile, conclut-il. C’est une tragédie et on la vit avec beaucoup d’émotions.»
Rappelons qu’une enquête a été déclenchée pour «négligence criminelle causant la mort», a indiqué une porte-parole de la police de Blainville mercredi, au lendemain de l’effondrement.
Les chantiers de Syscomax ont repris jeudi.
- Avec les informations d'Andy St-André