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L'article provient de TVA Sports

Eddy Merckx gardera des beaux souvenirs de Montréal

Le Journal de Québec
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AFP

2025-09-13T19:23:24Z
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Sacré champion du monde en 1974 à Montréal, Eddy Merckx évoque «un souvenir inoubliable» et «une course tellement difficile», à la veille du Grand Prix programmé dimanche et à un an des Mondiaux qui se dérouleront en 2026 en partie sur le même circuit.

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La course, que le Cannibale suivra devant sa télévision après avoir été opéré de la hanche cette semaine en Belgique, lui rappellera «l’une des plus belles prestations» de sa carrière au terme d’une saison historique.

En 1974, la légende belge avait été le premier à réaliser le triplé Giro/Tour de France/Mondiaux. Une performance que seuls l’Irlandais Stephen Roche (1987) et le Slovène Tadej Pogacar (2024) ont réussie depuis.

«Montréal est pour moi un souvenir inoubliable», a-t-il raconté samedi à l’AFP en évoquant le troisième et dernier de ses sacres mondiaux.

«C’était la première fois qu’un Championnat du monde était organisé hors d’Europe. Nous partions dans l’inconnu. On nous avait annoncé un tracé favorable aux sprinteurs. Sur place, nous nous sommes rendu compte que ce n’était pas du tout le cas», s’est souvenu le Bruxellois.

«Le parcours au mont Royal était très vallonné, difficile et usant», a-t-il décrit, ce qui sera encore le cas dimanche sur un parcours en circuit similaire à celui emprunté il y a un demi-siècle sur les hauteurs de la ville québécoise.

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Thévenet et Poulidor avaient tout tenté

Diminué par une pneumonie en début d’année, ce qui l’avait empêché de jouer la gagne sur les classiques du printemps, le coureur à l’époque âgé de 29 ans était arrivé au Canada avec l’étiquette de favori.

Principaux adversaires des Belges, les Français avaient opté pour une course offensive, marquée par l’échappée de Bernard Thévenet, parti à 120 kilomètres de la ligne et seulement repris dans le dernier tour de circuit sous l’impulsion des équipiers de Merckx, principalement Freddy Maertens et Herman Van Springel.

Merckx avait alors accéléré pour se porter en tête à 10 kilomètres de la ligne seulement, suivi par Raymond Poulidor à qui le Belge n’avait laissé aucune chance.

«Merckx a réalisé un chef-d’œuvre tactique, une démonstration de puissance et d’endurance. C’est l’un de ses succès les plus impressionnants», avait mentionné le Français.

Le Belge tempère. «Mon titre de 1971 à Mendrisio [en Italie devant Felice Gimondi], cela n’avait pas été triste non plus», a-t-il rappelé à l’AFP.

Si on ne connaît pas encore les détails du tracé des Mondiaux 2026, le quintuple vainqueur du Tour de France pressent une course «à nouveau difficile favorable à des coureurs comme Tadej Pogacar ou Remco Evenepoel et trop difficile pour les sprinteurs».

Après une partie en ligne, la fin de course sera à nouveau disputée sur le sélectif mont Royal avec arrivée au sommet de l’avenue du Parc.

La course de ce dimanche, à laquelle participera Tadej Pogacar, déjà vainqueur à deux reprises à Montréal, donnera sans doute une indication et des points de repères aux coureurs qui découvriront les lieux pour la première fois.

Dans un an, ils partiront donc un peu moins dans l’inconnu que Merckx en 1974.

La chaîne TVA Sports diffusera le Grand Prix cycliste de Montréal dimanche. Une émission d'avant-course sera présentée à 9h30.

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