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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Écrasement d'avion en Corée du Sud: les familles des victimes vont déposer une plainte au pénal

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2025-05-14T11:33:51Z
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Les familles des victimes de l’écrasement de Jeju Air, qui a fait 179 morts en Corée du Sud en décembre, ont déposé une plainte pénale contre 15 personnes, dont un ministre et le PDG de la compagnie aérienne ont indiqué leurs avocats à l'AFP mercredi.

«Une plainte au pénal a été déposée auprès de la police provinciale de Jeonnam», a déclaré à l'AFP Jung Da-eun, l'une des avocates représentant les familles des victimes.

Elle a affirmé dans un communiqué qu'il ne s'agissait pas d'un «simple accident», mais d'une «grave catastrophe publique causée par une gestion négligente de risques qui auraient pu être évités».

Citant des violations telles que le manquement à l'obligation de sécurité, le manquement au devoir de diligence et la négligence, Me Jung a déclaré que la plainte avait été déposée contre le ministre de l'Aménagement du territoire, des Infrastructures et des Transports du pays, ainsi que «le PDG de Korea Airports Corporation et le PDG de Jeju Air».

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Le 29 décembre 2024, un Boeing 737-800 de la compagnie low-cost sud-coréenne Jeju Air, en provenance de Bangkok, s'est retrouvé en flamme après avoir percuté un mur de béton en bout de piste à l'aéroport de Muan, dans le sud-ouest de la péninsule.

Il transportait 175 voyageurs et six membres d'équipage. Tous ses passagers ont été tués, selon le bilan définitif des secours, à l'exception d'une hôtesse et d'un steward.

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Les enquêteurs sud-coréens et américains cherchent toujours à déterminer les causes de la catastrophe, parmi lesquelles une collision avec un oiseau, un train d'atterrissage défectueux et le mur en question en bout de piste.

La Corée du Sud a depuis ordonné la révision de structures en béton similaires dans plusieurs aéroports du pays.

Les avocats estiment que des questions entourent toujours l'accident, comme «la décision de tenter une remise des gaz immédiatement après une collision avec un oiseau» et «la pertinence de la réponse de la tour de contrôle».

Au moment de l'accident, le pilote avait signalé une collision avec un oiseau avant de renoncer à une première tentative d'atterrissage.

L'avion s'est écrasé lors de sa deuxième tentative lorsque le train d'atterrissage n'est pas sorti.

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