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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Écolo et redoutable au hockey: découvrez qui est Diana Fox, la femme de Mark Carney

Des médias britanniques la qualifiaient d’«éco-guerrière»

Diana Fox Carney lors de la soirée électorale de lundi, au moment du discours de victoire de son époux Mark Carney.
Diana Fox Carney lors de la soirée électorale de lundi, au moment du discours de victoire de son époux Mark Carney. Getty Images via AFP
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Photo portrait de Dominique  Scali

Dominique Scali

2025-05-02T23:00:00Z
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Elle a charmé son futur mari grâce à ses talents sur la glace. Économiste de carrière et mère de quatre enfants, elle n’hésite pas à critiquer la société de consommation et les écarts de richesse. Découvrez qui est Diana Fox Carney, la nouvelle première dame du Canada.

1) Présente sur le terrain

«Je suis chanceuse de l’avoir, nous sommes chanceux de l’avoir, maintenant plus que jamais», a lancé Diana Fox de son léger accent britannique pour présenter le premier ministre juste avant son discours de victoire, dans la nuit de lundi à mardi.

Diana Fox (de dos) alors qu’elle venait de présenter Mark Carney pour son discours de victoire.
Diana Fox (de dos) alors qu’elle venait de présenter Mark Carney pour son discours de victoire. AFP

L’épouse de Mark Carney n’a pas été aussi visible médiatiquement que celle de Pierre Poilievre, mais Diana Fox a bel et bien joué un rôle dans la campagne de son mari. Dans la circonscription de Nepean, elle a fait du porte-à-porte «sous la pluie, dans le froid et le grésil», écrit le journal local Ottawa Lookout, le seul à qui elle ait accordé une entrevue dans les dernières semaines.

2) Fille d’agriculteur

Diana Fox, 59 ans, est née dans l’Angleterre rurale. Son père était éleveur de porcs.

Économiste de formation, elle s’est spécialisée en agriculture et environnement.

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Elle est titulaire de trois diplômes de maîtrise: un de l’Université de la Pennsylvanie, aux États-Unis, et deux d’Oxford, au Royaume-Uni.

C’est d’ailleurs à Oxford qu’elle a rencontré Mark Carney, alors qu’ils étaient tous deux étudiants. Ils se sont mariés en 1994 et ont eu quatre filles.

Mme Fox Carney a aujourd’hui la double citoyenneté canadienne et britannique, tout comme ses filles.

3) Unis par l’amour du hockey

Mme Fox faisait partie de l’équipe féminine universitaire de hockey sur glace, alors que M. Carney faisait partie de l’équivalent masculin. Elle était d’ailleurs sur la glace lorsqu’il l’a remarquée pour la première fois, impressionné par son jeu.

Elle était «reconnue pour son habileté à contourner ses adversaires et traverser sans effort la ligne défensive de l’autre équipe», peut-on lire sur le site des anciens élèves du Club de hockey de l’Université Oxford.

Son côté athlétique ne l’a pas quittée depuis, selon le Toronto Star. L’hiver dernier, elle a participé à un triathlon à Ottawa... alors qu’il faisait -18°C.

4) Le Canada d’abord

Lors de leur premier rendez-vous galant, M. Carney a tout de suite prévenu sa nouvelle flamme: il était déterminé à rentrer au Canada et à jouer un rôle dans la fonction publique.

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Le couple Carney en route vers le bureau de vote, lundi le 28 avril.
Le couple Carney en route vers le bureau de vote, lundi le 28 avril. Getty Images via AFP

La famille a donc déménagé dans la capitale en juillet 2000, avant que M. Carney n’occupe le poste de gouverneur de la Banque du Canada, en 2008. Puis, en 2013, il est devenu gouverneur de la Banque de l’Angleterre, forçant un retour au pays natal de Mme Fox. 

Cette décision de servir un pays étranger plutôt que le sien l’a d’ailleurs «surprise», bien plus que celle de briguer le poste de premier ministre canadien, a-t-elle confié au Ottawa Lookout.

5) Scrutée par la presse britannique

Diana Fox Carney a une longue feuille de route dans le domaine de la finance et des investissements durables. Elle a commencé sa carrière à Zanzibar, en Afrique, puis a œuvré au sein de divers groupes de réflexion anglais et canadiens en lien avec les changements climatiques et la justice sociale. Elle est autrice de deux livres, notamment sur la gestion des ressources naturelles.

En 2012 et 2013, plusieurs médias britanniques ont fouillé ses anciennes déclarations au sujet de la surconsommation et de la richesse du 1%, alors que son mari venait d’être nommé à la tête du système bancaire.

Elle tenait à l’époque un blogue d’évaluation de produits écoresponsables.

Le Telegraph l’a par exemple qualifiée d’«éco-guerrière». 

Elle portait des chaussures en cuir végane recyclé et jardinait avec la bouse de vache, mentionne le quotidien, tout en soulignant que la maison du couple à Ottawa valait plus de 1,3 million $ dans les années 2000.

Avec National Post, Ottawa Lookout, Toronto Star, Global News, Daily Mail et Telegraph

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