École secondaire de Montréal: un enseignant suspendu pour des propos orduriers envers des élèves

Après deux cas rapportés d’enseignants agressifs qui pètent les plombs envers leurs élèves, un troisième cas a fait surface, mercredi.

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Les faits se sont déroulés à l’école secondaire Édouard-Montpetit, située dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, en novembre dernier, rapportait mercredi matin le 98,5 FM. 

Sur l’enregistrement audio effectué par un élève, on peut entendre l’enseignant de deuxième secondaire tenir des propos profondément dérangeants. 

L’enseignant a un langage ordurier, sacre, et insulte les jeunes de 14 et 15 ans. La séquence a circulé abondamment sur les réseaux sociaux. 

Voici les propos de l’enseignant: 

«Va chercher chien-chien. Aimes-tu ça que j’te traite de même? Reste là! M’en câlisse, reste là!» hurle le professeur masculin. «Là, tu vas parler au monde comme des humains, t’as-tu compris ça, osti? L’as-tu compris? Criss de face de fendante! Je te l’ai dit en début d’année. Ton osti de face de fendante, garde-là pour toi! Parce qu’à fait dur pis a fait chier. Toi pareil, osti. Dis pas un câlisse de mot. Là, travaille, osti, pour une fois dans ta vie, câlisse. C’est sûr que tu vas être sur le BS plus tard, c’est évident. Quand t’auras 58 ans, j’ai hâte de te voir la face en osti. Toi, à 25 ans, tu vas avoir la face ratatinée, comme le derrière de mon chien, tabarnouche, faque arrêtez de parler, osti. J’ai hâte de te voir la face, j’vas appeler mes chums pour rire de toi. Là, parlez-moi pas pendant un câlisse de boutte. Travaillez pis écoeurez-moi pas.»

L’enseignant a eu deux jours de suspension, mais il est toujours en poste, a confirmé le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) à TVA Nouvelles. 

«Dans aucune circonstance, on ne tolère ce genre de propos inadmissibles. [...] La direction de l’école a agi immédiatement dès qu’elle a été informée de la situation l’automne passé. La direction a fait les interventions de nature disciplinaire nécessaires», a fait savoir le responsable des relations de presse pour la CSSDM, Alain Perron, à TVA Nouvelles.