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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

École primaire à Sainte-Marthe-sur-le-Lac: «Un climat de terreur», s’inquiète Marwah Rizqy

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TVA Nouvelles

2023-04-24T18:11:10Z
2023-04-24T18:26:23Z
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Cris, insultes, terreur. Peu importe les qualificatifs pour décrire les propos de l’enseignante de première année à l’école primaire des Grands-Vents, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, ils n’ont pas leur place, martèle Marwah Rizqy.

• À lire aussi: Sainte-Marthe-sur-le-Lac: une enseignante de 1re année terrorise ses élèves en hurlant

«Ça ne respecte pas du tout ce qu’on veut dans nos écoles. Les parents au Québec sont en droit de savoir, lorsqu’ils déposent leur enfant le matin, qu’il est dans un climat sain et sécuritaire, exempt d’intimidation et de violence verbale», s’est indignée lundi la députée libérale et porte-parole en matière d’Éducation.

Mme Rizqy a été appelée à réagir aux extraits, compilés sur trois jours de classe et obtenus par QUB radio, au bulletin de TVA Nouvelles de 12h. Les propos ont troublé la députée ainsi que les parents d’élèves de l’école.

  • Écoutez l’entrevue avec Marwah Rizqy à l’émission de Benoit Dutrizac via QUB radio : 

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«Ce qu’on entend ici a dépassé le cap de l’intimidation. C’est un cas de violence verbale. Moi, je ne veux pas que les parents commencent à envoyer des enregistrements dans les écoles et qu’on entre les caméras. 

«Clairement, il y a un parent qui a vu que son enfant était tout croche en arrivant de l’école, ou même terrorisé d’aller à l’école, et, en dernier recours, a dû faire ça. Visiblement, il y a un climat de terreur.»

Capture d'écran, TVA Nouvelles
Capture d'écran, TVA Nouvelles

La députée de Saint-Laurent craint maintenant que l’année scolaire de certains élèves soit hypothéquée.

«On est dans la dernière étape avant la fin de l’année scolaire. Ce bulletin vaut pour 60% [de l’année]. Il n’y a aucun élève qui est capable d’apprendre avec ces conditions de climat de terreur.»

Marwah Rizqy exige que le ministère de l’Éducation procède à «un arrêt d’agir» et qu’il déclenche une enquête. Elle demande la suspension de l’enseignante sur-le-champ.

  • Écoutez la réaction de Josée Scalabrini, Présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) à l’émission de Benoit Dutrizac via QUB radio :

  «Dès qu’il y a un acte dérogatoire et que l’intégrité des enfants est compromise, on ne peut attendre. Il faut s’assurer qu’ils sont dans un climat sain. Je crois aussi qu’il devrait dépêcher une équipe psychosociale pour ces enfants-là.»

Enfin, elle a voulu rassurer les parents du Québec qui craignent qu’une telle affaire survienne dans l’école de leur enfant: «je suis allée dans plusieurs écoles du Québec. La quasi-totalité des enseignants est extraordinaire et donne 200%.»

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