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L'article provient de TVA Sports
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«Les gars qui n’ont pas de pression se trouvent souvent en bas du classement» : Nicolas Roy n’a pas peur du marché de Toronto

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-10-07T19:41:24Z
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TORONTO | Mercredi soir, lorsque la rondelle tombera sur la glace de l’aréna Scotiabank, un nouveau chapitre du livre des Maple Leafs s’amorcera: celui de l’ère post-Mitch Marner.

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En neuf saisons, le choix de premier tour de la formation torontoise en 2015 s’est hissé au cinquième rang des pointeurs et au quatrième rang des passeurs de l’histoire de l’équipe.

Le divorce étant devenu inévitable, les Golden Knights n’ont pas eu à liquider leurs meilleurs effectifs pour en faire l’acquisition. Tout ce que ça a coûté, en plus d’un contrat de 96 M$ divisé en huit ans, c’est Nicolas Roy.

Photo d'Archives, Martin Chevalier
Photo d'Archives, Martin Chevalier

Bien sûr, personne ne s’attend à ce que l’attaquant de 28 ans accumule les saisons avec au-delà de 90 points comme Marner l’a fait lors de trois des quatre dernières saisons. Néanmoins...

«Je mentirais si je disais que ça ne me trotte pas dans la tête un peu, mais tout le monde sait que je ne suis pas du même style. Je suis capable d’amener d’autres facettes au jeu. Il y a des raisons pour lesquelles ils ont fait mon acquisition.»

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Une équipe affamée

À première vue, ça semble évident, mais le marché de Toronto étant similaire à celui de Montréal, il pourrait y avoir des dérapages. Surtout si l’équipe ne répond pas aux attentes.

«Quand tu joues au hockey, c’est plaisant de ressentir un peu de pression. Ça veut dire que les partisans souhaitent que l’on gagne», a indiqué l’ancien joueur des Saguenéens de Chicoutimi.

«Les gars qui n’ont pas de pression se trouvent souvent en bas du classement. En novembre, ils savent qu’ils ne feront pas les séries, a-t-il poursuivi. Ce n’est pas le genre de chose que je veux vivre.»

Non, ça ne devrait pas être le cas. Même s’il quitte une formation aspirante à la coupe Stanley, Roy se joint à un groupe qui a de l’ambition.

«Je suis encore dans un stade de ma carrière où je veux faire partie d’une équipe qui veut gagner. C’est vraiment la culture qu’il y a ici, a-t-il mentionné. L’an passé, ils ont donné du fil à retordre à la Floride [ils ont perdu en sept matchs]. C’est une équipe qui veut gagner. D’ailleurs, le camp a été très intense.»

Les Leafs avant le Canadien

Roy est bien placé pour savoir que les Torontois n’ont pas franchi le deuxième tour depuis le printemps de 2002. De son Abitibi natale, il a grandi en tant que partisan des Maple Leafs.

«À l’âge de cinq ans, dans le MAGH, j’avais le numéro 13 et j’étais capitaine de mon équipe. J’avais demandé à mon père s’il y avait un joueur avec le numéro 13 qui était capitaine dans la LNH. Il m’a répondu qu’il y avait Mats Sundin», a-t-il raconté.

«Je suis demeuré un partisan des Leafs jusqu’à mes 11 ans, quand Sundin a signé à Vancouver. À partir de ce moment-là, j’ai changé pour le Canadien.»

Dans un cas comme dans l’autre, il a rarement été gâté.

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