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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

E comme dans échec pour la CAQ

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Photo portrait de Laure Waridel

Laure Waridel

2022-06-11T09:00:00Z
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Si le gouvernement caquiste était mon étudiant à l’Institut des sciences de l’environnement, il échouerait au cours d’écologie 101.

François Legault a beau claironner que son gouvernement est plus vert qu’un arbre de Noël, il nous passe un sapin.

La majorité des décisions prises au cours des quatre dernières années démontre que la CAQ ne comprend pas le rôle des interactions entre les êtres vivants et leur milieu. Ni l’ampleur de la crise.

Coincées dans une vision dépassée du développement, ses décisions n’ont majoritairement pas tenu compte de l’environnement.

Il n’est donc pas étonnant que le Québec ne soit pas en voie d’atteindre ses cibles climatiques. Malgré notre formidable hydro-électricité, par habitant nous sommes parmi les plus grands pollueurs de la planète. Mais pour avoir l’air champion, le gouvernement caquiste nous compare aux plus irresponsables ! 

Santé

Il fait passer la maximisation des profits des compagnies avant la santé des populations. Ainsi, il permet que soit multipliée par cinq la présence de nickel dans l’air. À Rouyn-Noranda, il tolère des taux dangereusement élevés d’arsenic respiré par nos enfants.

Que dire du fait que ce gouvernement autorise que des lacs soient transformés en poubelles par l’industrie minière ? Pire encore, il ne protège pas les caribous et tant d’autres espèces menacées par notre société de surconsommation.

Malgré ce triste bilan, quelques bons coups méritent d’être soulignés : l’abandon de GNL-Québec, sa loi contre l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, sa politique et ses investissements pour l’électrification et l’augmentation des aires protégées (bien que majoritairement dans le Nord). 

Ainsi, malgré l’échec environnemental des quatre dernières années, je chéris l’espoir qu’un jour la CAQ propose un projet de société basé sur une vraie transition écologique.

Utopiste me direz-vous ? Je dirais plutôt réaliste, car il n’y a pas d’économie sans écosystème. Quand François Legault l’aura compris, ses priorités changeront. 

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