Dvorak, l’homme à tout faire des Flyers

Le centre Christian Dvorak risque d’être une sorte de couteau suisse au sein de l’attaque des Flyers de Philadelphie, avec lesquels l’ancien du Canadien de Montréal obtiendra des «opportunités» qu’il n’aurait sans doute pas eues ailleurs. 

C’est du moins ce qu’a affirmé le directeur général des Flyers, Daniel Brière, peu après avoir consenti un généreux contrat de 5,4 millions $ pour une saison à l’Américain de 29 ans, mardi.

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«Ce n'est pas un secret que nous sommes un peu à court au centre, a expliqué Brière en point de presse. (Sean) Couturier et (Noah) Cates) sont les deux seuls cas certains. On espère que (Trevor) Zegras puisse jouer au centre aussi. Donc, il y a des opportunités pour lui, peut-être plus qu'il en aurait eu ailleurs.»

Une chose est certaine, cette embauche est approuvée par le nouvel entraîneur de l’équipe, Rick Tocchet, qui a dirigé Dvorak, il y a quelques années, dans l’organisation des Coyotes de l’Arizona.

«(Tocchet) adore l'ensemble de son jeu, c'est un joueur qui ne te fera jamais mal, a souligné Brière. Défensivement, tu peux le faire jouer contre n'importe quel trio. (...) Ça va lui faciliter la vie, parce que Couturier et Cates sont comme ça aussi.»

«Il pourrait même jouer sur l'avantage numérique, il l'avait fait pour lui en Arizona dans le passé», a-t-il ajouté. Il est par ailleurs à noter que Dvorak a également obtenu du temps de jeu en avantage numérique avec le Canadien, la saison dernière.

Dvorak est loin d’être la seule acquisition que Brière a effectuée à l’ouverture du marché des joueurs autonomes, mardi. Les défenseurs Noah Juulsen et Dennis Gilbert ainsi que le gardien Dan Vladar, entre autres, ont tous accepté des offres des Flyers.

Et, curieusement, tous ont accepté des contrats d’une saison seulement, sauf Vladar, qui en a pris deux.

Brière voulait améliorer son équipe, mais seulement avec des «solutions à court terme».

«Les gars étaient prêts à parier sur eux-mêmes, ce qui est formidable et pour nous, la durée était plus importante que n'importe quoi d'autre, a-t-il indiqué. Parfois, il faut faire des concessions pour que ces gars viennent. On sait que les salaires sont très compétitifs, mais ça nous avantage au plan de la flexibilité dans le futur.»

«Nous sommes excités, parce qu'on a amélioré l'équipe, a-t-il également mentionné. On voulait motiver les joueurs aussi, leur montrer qu'on devient plus compétitifs.»