Christian Dvorak a parié sur lui-même
Agence QMI
L’ancien centre du Canadien de Montréal Christian Dvorak avait bel et bien plusieurs offres sur sa table à l’ouverture du marché des joueurs autonomes, mais il a choisi de parier sur lui-même en acceptant un pacte de seulement un an avec les Flyers de Philadelphie.
«Il y avait des options, c’était une journée stressante, a-t-il avoué en point de presse, jeudi. C’était la première fois que j’étais joueur autonome. C’est stressant et les choses se passent rapidement.»
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«Philly m’a démontré beaucoup d’intérêt, ils semblaient vraiment me vouloir, ce qui était important. C’est toujours un sentiment agréable», a ensuite précisé Dvorak, qui touchera un généreux salaire de 5,4 M$ en 2025-2026.
Dvorak a joué une première saison complète de 82 matchs, en 2024-2025, après avoir été sérieusement ennuyé par les blessures lors des deux années précédentes. Un accomplissement majeur pour l’athlète de 29 ans.
«Après avoir été blessé les deux années d’avant et avoir manqué beaucoup de matchs, c’est difficile de retrouver le rythme et la confiance», a-t-il confié.
«Je revenais de grandes chirurgies aussi, a-t-il ajouté. La saison dernière, je me suis senti au sommet de ma forme lorsque nous avons atteint la mi-saison. Puis, en fin de saison et en séries, je me sentais bien physiquement et à propos de mon jeu aussi. C’était un gros pas pour moi d’être en santé toute la saison.»
Dvorak estime avoir terminé la saison en force et avoir transporté ça en séries. D’où sa décision de parier sur lui-même au 1er juillet.
«Je veux construire sur ce que j’ai fait la saison dernière», a-t-il expliqué.
«J’ai l’impression d’avoir élevé mon jeu en fin de saison et je veux commencer la prochaine saison à ce niveau, a ajouté l’Américain. J’ai confiance en mes habiletés.»
Une vieille connaissance
À Philadelphie, Dvorak retrouvera un vieux complice en Rick Tocchet, qui vient d’être embauché à titre d’entraîneur-chef de la formation. Tocchet a dirigé Dvorak, il y a quelques années, lorsqu’il évoluait pour les Coyotes de l’Arizona.
«Ça aide d’être familier avec “Tocch” et la façon dont il dirige, a-t-il souligné. Il m’avait beaucoup aidé en Arizona quand j’étais un jeune joueur et on avait une jeune équipe là-bas aussi.»
«Il est fort en communication, ce qui est majeur, a-t-il également mentionné. Il a toujours la politique de la porte ouverte, ce qui est bien.»
«Il a toujours été un coach structuré. Tout le monde sait où il doit être, mais il te donne de la liberté en attaque aussi», a indiqué le vétéran, qui est convaincu de trouver «une belle opportunité» à Philadelphie.
Comme le CH
Enfin, Dvorak voit des parallèles entre les Flyers et le Canadien de la saison dernière.
«Il y a des similitudes par rapport à l’âge des deux équipes», a-t-il souligné.
«On s’est mis en marche en deuxième moitié de saison juste avant la date limite des échanges, a-t-il rappelé. On a conservé l’équipe en place et on a bien poussé pour les séries. Ce fut très agréable et on peut le faire ici aussi.»