Dustin Brown partira l’âme en paix

Agence QMI
Peu importe le dénouement du prochain parcours éliminatoire des Kings de Los Angeles, Dustin Brown mettra un terme à sa carrière heureux de ce qu’il a accompli.
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C’est du moins ce qu’il a laissé transparaître lors de sa rencontre avec les médias, vendredi, une journée après l’annonce officielle de sa retraite au terme de la campagne.
Même si les Kings ont obtenu leur laissez-passer pour le bal printanier pour la première fois en quatre saisons et que leur dernière série gagnée remonte aux éliminatoires de 2014, Brown a connu beaucoup de succès en séries, lui qui a remporté la coupe Stanley en 2012, puis une seconde fois en 2014.
«Je suis fier de mes accomplissements, a d’abord lancé Brown, dont les propos ont été repris par le site de la Ligue nationale. Je suis fier de ce groupe actuel. Juste de nous rendre en séries éliminatoires, ça m’a aidé [dans ma décision]. Si nous n’avions pas fait les séries, la décision aurait probablement été plus difficile à prendre, mais de pouvoir jouer des matchs de hockey de cette importance, peu importe si ça se termine avec une victoire ou une défaite, c’était important.»
Fort de 1296 matchs en carrière en saison régulière, dont le dernier jeudi à Vancouver contre les Canucks, Brown compte 712 points à sa fiche. Il a, entre autres, été le capitaine des Kings de 2008 à 2016, avant de céder le «C» à Anze Kopitar, qui lui a toutefois remis pour ce dernier duel de la saison.
«"Kopi" s’est arrangé de tout ça, a ajouté Brown. Il me l’a demandé avant. Je lui ai dit que j’apprécierais ce geste plus comme un signe de notre amitié qu’autre chose. Ce n’est pas vraiment une question de qui porte la lettre. "Kopi", c’est mon gars. Les gens nous demandaient si ça avait affecté notre relation. Nous n’en avons pas discuté une seule fois.»
Choix de première ronde (13e au total) en 2003, l’homme aujourd’hui âgé de 37 ans aura finalement passé toute sa carrière avec la même organisation, un fait plutôt rare de nos jours.
«Je ne crois pas qu’il y ait eu une personne plus importante que lui pour notre organisation, a indiqué le directeur général Rob Blake. Être en mesure d’être capitaine de l’équipe qui t’a repêché, développé, avec qui tu as gagné deux coupes Stanley et de décider toi-même que c’est le temps de partir, c’est spécial.»
Le président de l’équipe, Luc Robitaille, a aussi laissé entendre qu’un retrait de chandail arriverait assez rapidement, sans entrer dans les détails puisque l’équipe est concentrée sur les séries éliminatoires.