Duhaime prend à nouveau ses distances par rapport aux théories du complot

Québec | Éric Duhaime s'est à nouveau défendu d'adhérer à diverses théories du complot. Il a mis au clair qu’il ne croyait pas que l’élection présidentielle américaine de 2020 a été volée à Donald Trump, non plus qu'au lien entre la pandémie et la 5G.

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«Effectivement, je reconnais le résultat démocratique des élections américaines, a dit le chef conservateur en réponse à la question d’une journaliste lundi. De la dernière et des précédentes.» 

«Je suis un démocrate, j’ai toujours reconnu le résultat des élections. J’ai perdu plus d’élections dans ma vie que j’en ai gagné, ça fait que si j’avais à contester ça aurait déjà été fait», a-t-il ajouté.  

Dans sa chronique de samedi dernier, l’ancien chef de l’Action démocratique du Québec (ADQ), Mario Dumont, avait mis au défi Éric Duhaime d’affirmer que Donald Trump a bel et bien perdu l'élection présidentielle américaine de 2020 et d’affirmer que les vaccins ne sont pas le résultat d’une machination de l’élite mondiale.  

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Confronté à ces questions le jour même, le chef conservateur n’avait pas précisé s’il reconnaissait bel et bien la défaite de l’ex-président américain. Ce n’est que quelques heures plus tard que son attaché de presse l’avait fait par le biais d’une déclaration écrite. 

Il avait toutefois pris ses distances par rapport à la théorie voulant que la pandémie et les vaccins contre la COVID-19 soient le fruit d’un complot gouvernemental. Il avait toutefois appelé à faire preuve de «nuance» et se disant pour la liberté d’expression et la liberté de choix.  

Autres théories

Éric Duhaime a également pris ses distances par rapport à d’autres idées controversées, comme celles des liens entre la 5G et la pandémie.

«Absolument pas, a-t-il dit pour exprimer qu’il n’existe, selon lui, aucun lien entre les deux. Ni les puces ni Bill Gates», a-t-il même ajouté.  

Plus tôt dans la journée, le premier ministre François Legault s’engageait à investir 3 milliards $ pour compléter la couverture cellulaire dans un prochain mandat, en accélérant la conversion du réseau à la technologie 5G.  

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