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Du renfort bienvenu chez les Capitales

Nouveau venu chez les Capitales, le lanceur américain Hector Sepulveda a pris soin de découvrir le côté historique du Stade Canac, lui qui amorcera son premier match samedi.
Nouveau venu chez les Capitales, le lanceur américain Hector Sepulveda a pris soin de découvrir le côté historique du Stade Canac, lui qui amorcera son premier match samedi. Photo DIDIER DEBUSSCHERE
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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

2025-08-01T20:21:53Z
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Dans la foulée d’une séquence difficile pour les Capitales, Patrick Scalabrini a laissé savoir en début de semaine qu’il cherchait du renfort au monticule. Comme tout bon bonhomme, il n’a pas étiré le magasinage et le nouveau lanceur Hector Sepulveda se fera vite connaître des partisans.

L’équipe a annoncé mercredi l’embauche du lanceur droitier, et l’Américain est arrivé de l’Arizona pour un premier bain de foule vendredi au Stade Canac, avant le début de la série importante face aux Valleycats de Tri-City.

À quelques heures de la rencontre, l’athlète de 29 ans, qui a évolué au Vénézuéla et au Mexique lors des dernières années, a fait un brin de jasette avec nous.

«Tout de suite en arrivant ici, ce que j’ai aimé, c’est qu’on sent qu’il y a beaucoup d’histoire dans le stade.

«C’est la première fois que je mets les pieds au Canada. Le vol était incroyablement long, mais je suis reconnaissant d’être ici, dans une organisation qui gagne. Quand une équipe remporte trois championnats de suite, ça en dit long sur l’organisation», a-t-il commenté.

Un lien étonnant

On dit souvent que les Capitales disposent maintenant d’une légion d’ambassadeurs aux quatre coins du continent pour les aider à recruter des joueurs.

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Dans le cas de Sepulveda, le contact est venu du releveur Tyler Bryant, qui n’a fait que passer quelques semaines à Québec l’été dernier.

Les deux ont joué ensemble à l’Université d’Ottawa en 2022. Attention, pas la capitale fédérale, mais une petite bourgade du Kansas!

«Tyler m’a parlé de la beauté de la ville de Québec, des partisans intenses et du fait que l’organisation prend soin de toi. Il m’a expliqué qu’ici, c’est l’humain qui prime avant le joueur et c’est un élément qui me parle. C’est plus confortable de jouer au baseball dans un environnement semblable», a confié Sepulveda.

Vite dans le bain

Sepulveda, lors de l’entretien avec «Le Journal», s’est dit enthousiaste à l’idée de carburer à l’énergie de la foule.
Sepulveda, lors de l’entretien avec «Le Journal», s’est dit enthousiaste à l’idée de carburer à l’énergie de la foule. Photo DIDIER DEBUSSCHERE

L’artilleur n’a pas joué au sein d’un calibre relevé cette saison, puisqu’il se remettait d’une blessure à une main dans une ligue senior.

Scalabrini n’a toutefois pas le luxe de le laisser longuement s’acclimater, et il l’enverra sur la bute comme partant dès le deuxième match de la série, samedi soir.

«Pour être bien honnête, j’ai bon espoir qu’il lance bien, mais je ne sais pas à quoi m’attendre. Je n’ai pas vu de vidéo de lui, mais on me dit qu’il est vraiment fort», a-t-il indiqué.

Séquence pénible

Il en aura bien besoin, puisqu’avant le match de vendredi, ses Capitales avaient été vaincus lors de quatre de leurs huit séries en juillet. L’équipe a perdu 7 de ses 10 derniers matchs et concédé un ahurissant total de 72 points pendant cette séquence ardue.

Le patron a commencé à brasser la soupe en libérant Ty Buckner et en échangeant Garrett Crowley, deux lanceurs décevants.

«J’ai encore quelques lignes à l’eau. Je m’attends à ce que d’autres joueurs nous rejoignent à Ottawa, le week-end prochain. On a beau regarder ça de toutes les façons possibles, mais c’est inacceptable, la façon dont on a joué dernièrement. On a dit à l’interne qu’on voulait du changement, mais la situation ne bougeait pas», a expliqué le gérant.

«Ce n’est jamais le but, de faire plein de changements à ce stade de la saison. Mais il faut que les choses changent, et dans les dernières années, nos changements en fin de saison ont clairement été payants», a-t-il enchaîné.

Quant au nouveau venu, Sepulveda, il nous a laissés en prenant soin de lancer un message aux 4297 partisans qui rempliront le Stade Canac samedi.

«Ce que je dirais aux partisans, c’est de surveiller attentivement ma balle glissante, a-t-il prévenu, sourire en coin. C’est vraiment ce qui m’a amené où je suis. Je vais apporter mon énergie en me battant sur le monticule pour donner une chance à l’équipe de gagner à nouveau.»

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