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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

De l’essence pas chère en Montérégie: deux stations de Saint-Liboire présentent des prix en bas de 1,30$

Cette station à essence située à Saint-Liboire, dans la région de Saint-Hyacinthe, présente le prix le plus bas au Québec.
Cette station à essence située à Saint-Liboire, dans la région de Saint-Hyacinthe, présente le prix le plus bas au Québec. Photo fournie par Google
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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

2025-10-31T15:42:43Z
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Une station d’essence de Saint-Liboire, située à un jet de pierre de l’autoroute 20 en banlieue de Saint-Hyacinthe, fait parler d’elle un peu partout au Québec alors qu’elle présente des prix inférieurs à 1,30$ le litre depuis quelques jours.

Vendredi matin, cette essencerie Petro-Canada affichait un prix de 129,80$, soit près de 12 sous le litre de moins qu’à Saint-Hyacinthe, qui est à quelques kilomètres de là (141,90$). C’est le prix le plus bas au Québec à l’heure actuelle selon deux sources.

«Les vendredis, samedis et dimanches, on a beaucoup de monde, explique Nancy Carrier, une employée du Petro-Canada. On reçoit souvent des commentaires de la part des clients de l’extérieur comme quoi notre essence est vraiment moins chère qu’ailleurs.»

La stratégie de l’essencerie a forcé la main des propriétaires d’une station d’essence voisine qui est située de l’autre côté du rang Saint-Édouard. Cette station, qui appartient à Irving, joue du coude avec Petro-Canada sur le plan du prix. Celui-ci est toujours le même ou légèrement plus élevé que chez sa compétitrice.

«On n’est pas en guerre avec le Irving, explique Mme Carrier. On envoie seulement des photos à notre compagnie, qui décide si on ajuste le prix à la baisse ou à la hausse.»

Des marges négatives?

Avec des prix aussi bas, on peut s’interroger sur les valeurs des marges de ces deux pétrolières alors que les autres stations au Québec gardent un prix autour de 1,40 ou 1,50$.

«La seule façon dont on peut l’expliquer, c’est qu’ils ont un volume de ventes très élevé, souligne Simon Bourrassa, porte-parole de CAA-Québec. On ne connaît pas leurs marges, mais elles sont possiblement négatives quand on regarde dans les autres régions du Québec.

«Je dirais aux gens d’en profiter si vous passez par là.»

Il assure que ce n’est pas la première fois depuis l’abolition du prix minimum qu’on assiste à une telle situation.

«On l’a vu cette semaine au Saguenay avec des prix autour de 1,33 le litre à la pompe. C’est en dessous du prix minimum s’il était encore en vigueur.»

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