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L'article provient de TVA Nouvelles

Omicron: du délestage dans les hôpitaux d’ici 3 semaines si rien n’est fait

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Vincent Larin | Agence QMI

2021-12-16T20:24:38Z
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Les hôpitaux de la province pourraient être remplis d’ici trois semaines si rien n’est fait pour freiner la propagation de la COVID-19, propulsée par le variant Omicron, révèle de nouvelles données. 

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Dans un bilan provisoire mis en ligne jeudi, l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) entrevoit une forte augmentation du nombre d’hospitalisations dans les semaines à venir. 

Selon le modèle statistique développé par l’organisme, la province pourrait compter pas moins de 160 nouvelles hospitalisations début janvier, si rien n’est fait pour freiner la propagation du virus. 

Graphique INESS
Graphique INESS

L’INESSS en vient à cette conclusion après avoir analysé les données de «la seule étude d’envergure sur le variant Omicron diffusé à ce jour». 

Or, cette étude a été menée en Afrique du Sud, où le variant Omicron a d’abord été découvert, «sur une population avec un taux de vaccination ainsi que des caractéristiques différentes», précise l’Institut. 

Des projections plus optimistes diffusées plus tôt cette semaine prenaient seulement en compte les données dont disposait jusqu’ici l’INESSS, où l’arrivée du variant Omicron n’était pas prise en compte. 

À la lumière de ces nouvelles données, l’Institut en conclut donc que «la forte croissance du nombre de cas devrait se traduire par une augmentation marquée du nombre d’hospitalisations quotidiennes au cours des prochaines semaines et conséquemment du taux d’occupation des lits réguliers et de soins intensifs».

Selon ce scénario, l’occupation des lits devrait atteindre le niveau 1 défini par le MSSS d’ici 3 semaines, c’est-à-dire le seuil où le réseau de la santé doit se délester de certaines activités, par exemple, des chirurgies non urgentes. 

Le premier ministre, François Legault, son ministre de la Santé, Christian Dubé, et le directeur national de la Santé publique, le Dr Horacio Arruda, doivent faire le point sur la situation jeudi à 18h

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