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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Droits de douane sur les films étrangers: «James Bond n’a rien à craindre», assure Donald Trump

Photo courtoisie
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Photo portrait de Maxime Demers

Maxime Demers

2025-05-09T12:09:42Z
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Quelques jours après avoir fait paniquer l’industrie du cinéma mondial en annonçant son intention d’imposer des tarifs douaniers de 100% sur les films produits à l’extérieur des États-Unis, Donald Trump a assuré que cette mesure ne s’appliquerait pas à la série des James Bond.

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Le président américain a fait cette déclaration jeudi lors d’une conférence de presse sur les accords commerciaux avec le Royaume-Uni.

Rappelons que la multinationale Amazon a récemment pris le contrôle créatif de la franchise James Bond et financera la production des prochains films de la populaire fiction.

«James Bond n’a rien à craindre, je peux vous le dire», a assuré Donald Trump en répondant à la question d’un journaliste britannique.

Il n’a toutefois pas précisé les raisons de cette exemption. Les aventures de James Bond sont généralement tournées aux quatre coins du monde et majoritairement en Angleterre.

«Vous savez, Sean Connery était un ami à moi», a ajouté fièrement le président républicain à propos du premier interprète de l’agent 007.

«C’est grâce à lui que j’ai obtenu mon permis de construire à Aberdeen en Écosse. J’étais en négociation depuis quatre ans et il a dit: “Laissez ce type construire ses terrains de golf”. C’était un homme formidable, Sean Connery».

Pour attirer les cinéastes

MEGA/WENN
MEGA/WENN

Pendant cette conférence de presse, le président américain a aussi été interrogé sur ses motifs d’imposer des droits de douane sur les films tournés à l’extérieur des États-Unis.

«Nous faisons cela pour attirer les cinéastes, car beaucoup d’entre eux ont quitté le pays. Ils vivent tous ici, l’argent vient d’ici, tout vient d’ici, mais ils produisent leurs films dans d’autres pays. Nous allons donc faire quelque chose pour les faire revenir.»

Trump a aussi tempéré sa position affichée dans son annonce de dimanche dernier, disant qu’il «ne cherchait pas à nuire à l’industrie» et qu’il voulait plutôt «l’aider». Il a souligné qu’il allait bientôt rencontrer des représentants de l’industrie pour discuter des mesures qu’il compte prendre.

Plus tôt cette semaine, un représentant de la Maison-Blanche avait rappelé «qu’aucune décision n’[avait] été prise» au sujet des droits de douane sur les films et que «l’administration [en explorait] toutes les options».

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