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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

«Drill, baby, drill»: le mantra catastrophique de Trump

Getty Images via AFP
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Émilise Lessard-Therrien

2024-11-08T05:00:00Z
2024-11-08T05:10:00Z
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Des mots mielleux. Provocateurs. Un slogan cauchemardesque qui a été répété à plusieurs reprises tout au long de la campagne présidentielle de Donald Trump.

C’est la promesse d’une énergie qui coûtera moins cher.

La promesse de rouvrir les vannes de l’extraction pétrolière. Le sugar daddy de l’industrie veut leur remettre le siphon. Faire jaillir l’or liquide. Forer les territoires protégés.

Déréglementer l’industrie des fossiles. Renvoyer une gigabouffée de gaz à effet de serre dans le ciel des Américains. Y’a pas juste l’enthousiasme de Chevron et d’ExxonMobil qui va s’emballer, mais les émissions de GES aussi.

Trump, le climatosceptique

Les conséquences des changements climatiques ne vont pas s’estomper avec l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche. L’aura messianique qu’il veut bien se donner ne sauvera pas la population des conséquences humaines mais aussi économiques qui sont, elles, bien réelles.

Parlez-en aux gens de la Floride. Helene et Milton ont fauché plus de 250 vies et causées pour 50 G$ de dégât.

Parlez-en aux producteurs agricoles de l’ouest du pays qui ont composé avec des années de sécheresses historiques où des champs d’amandiers sont littéralement passés dans le crusher après s’être desséchés sur place.

La destruction des récoltes, les brasiers, les ouragans vont continuer de se multiplier, de détruire et de coûter cher.

Trump aura beau nier. Les forces de la nature resteront toujours plus fortes.

Désinvolte

La désinvolture de Trump est une stratégie prévisible, mais elle a une date de péremption. La crise climatique, il ne la contrôle pas. En fait, il a choisi de ne pas la contrôler, mais la facture de cette inaction, il faudra la payer. Et ça, bien des États l’ont compris.

De plus en plus d’industries l’ont compris. La transition est en marche et même si elle ne va pas aussi vite qu’on le voudrait, le mouvement est enclenché et Trump ne pourra pas l’arrêter à lui seul.

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