Drame d’Amqui: quel est le travail des reconstitutionnistes?

Après le drame survenu à Amqui où un automobiliste aurait délibérément heurté des piétons, le travail des reconstitutionnistes entre en œuvre afin d’obtenir plus d’informations sur les événements.

• À lire aussi: Six blessés d’Amqui transférés à l’Enfant-Jésus

• À lire aussi: Drame à Amqui: le suspect comparaîtra

• À lire aussi: Drame à Amqui : comment gérer l’insécurité et l’anxiété?

Pierre Bellemare, ancien policier et reconstitutionniste, pose la question: «est-ce qu’on va être capable de démontrer l’intention qu’avait l’individu?».

Il suggère qu’on devra inspecter le véhicule et tenter de démontrer qu’il était en bonne condition, c’est-à-dire «qu’il avait la capacité de freiner, de tourner son volant, etc.».

• Écoutez la rencontre Dutrizac – Dumont diffusée chaque jour en direct 7 h via QUB radio :

Ensuite, «on va examiner la scène pour voir ce qu’elle nous dit, cette scène-là. Est-ce qu’on est capable de déterminer une vitesse? Est-ce qu’il y a des marques au sol? Peut-être [sera-t-il possible] de démontrer qu’il n’y a pas eu de freinage ou d’évitement. Pour ce faire, on fait un relevé complet de la scène».

Évidemment, les marques de freinage offrent des informations pertinentes auxquelles les enquêteurs n’auront probablement pas accès dans ce dossier. 

D’autres informations peuvent être obtenues à partir du module de contrôle du véhicule, «les vitesses, la position, le volant», explique monsieur Bellemare.