Drake affirme que Kendrick Lamar a utilisé le show de la mi-temps du Super Bowl pour «assassiner» son personnage

Drake affirme que son rival Kendrick Lamar a interprété la chanson Not Like Us lors du show de la mi-temps du Super Bowl pour «assassiner (son) personnage» devant des millions de téléspectateurs. 

Le rappeur de Hotline Bling a poursuivi la maison de disques Universal Music Group (UMG) pour diffamation en janvier au sujet de ce titre, dans lequel il est accusé d'être pédophile.

Dans un nouvel ajout apporté mercredi, Drake a mis l'accent sur les événements survenus depuis la plainte initiale, notamment le Super Bowl, mais aussi ses victoires aux Grammys en février. Selon ses avocats, Kendrick Lamar a encore fait la promotion du single et porté atteinte à la réputation de Drake en interprétant Not Like Us lors du Super Bowl devant des millions de personnes qui ne l'avaient jamais entendu auparavant, ni les diss tracks qui l'ont précédé.

«C'était le premier et, espérons-le, le dernier spectacle de la mi-temps du Super Bowl orchestré pour assassiner le personnage d'un autre artiste», ont-ils écrit dans la plainte, rapporte Variety.

Son équipe juridique a noté que le rappeur d'Alright n'a pas prononcé le mot «pédophile» pendant son spectacle car «presque tout le monde comprend qu'il est diffamatoire de qualifier faussement quelqu'un de "pédophile certifié"».

Quant aux Grammys, les avocats ont insisté sur le fait que les dirigeants d'UMG ont consenti à ce que Not Like Us soit diffusé pendant la cérémonie, malgré le procès qui les oppose à Drake. Les deux musiciens sont signés par des maisons de disques appartenant à UMG.

L'avocat principal du rappeur, Michael Gottlieb, a déclaré à Variety : «La plainte modifiée de Drake renforce un dossier déjà solide. La campagne de relations publiques d'UMG et ses efforts infructueux pour éviter l'enquête ne peuvent pas supprimer les faits et la vérité. Avec l'avancement de la procédure, Drake exposera les preuves de la mauvaise conduite d'UMG, et UMG sera tenu responsable des conséquences de ses décisions mal conçues.»

Dans une longue réponse, les représentants d'UMG ont fustigé cette «poursuite frivole et imprudente», qu'ils ont qualifiée d'«affront à tous les artistes et à l'expression créative».

«Nous démontrerons que toutes les plaintes restantes sont sans fondement», poursuivent-ils. «Il est honteux que ce théâtre juridique stupide et frivole se poursuive. Elles coûtent cher à Drake en termes de réputation et d'argent et n'ont aucune chance d'aboutir.»

Le mois dernier, les avocats d'UMG ont déposé une requête en irrecevabilité de la plainte, affirmant que Drake avait intenté une action en justice uniquement parce qu'il avait «perdu une bataille de rap». Une audience concernant la demande de rejet est prévue pour le 30 juin.