Donald Trump réclame le retour de ses documents saisis par le FBI

L’ex-président américain Donald Trump a réclamé, dimanche, que le FBI lui rende certains des documents qui ont été saisis lundi dernier dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride.

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«Je viens tout juste d’apprendre que le FBI, dans sa fameuse perquisition à Mar-a-Lago, a pris des boîtes contenant du matériel privilégié avocat-client, et aussi du matériel exécutif, qu’ils savent très bien qu’ils n’auraient jamais dû prendre», a fulminé le 45^e président des États-Unis sur le profil de son réseau Truth Social.

M. Trump a réclamé que le FBI lui rende «immédiatement» ces documents en question.

Cette nouvelle sortie d’éclat, après le partage de plusieurs messages dénonçant la perquisition à sa résidence, fait suite à la diffusion samedi soir d’un reportage de Fox News alléguant que le FBI a saisi des documents confidentiels protégés par la relation entre un client et son avocat.

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D’autres documents seraient protégés par le privilège exécutif, qui permet de protéger certains secrets partagés par le président et ses conseillers.

Lundi dernier, le FBI s’est présenté à Mar-a-Lago avec un mandat de perquisition en poche, en quête de documents confidentiels, dans le cadre d’une enquête sur la possible violation de la loi américaine sur l'espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels liés à la sécurité nationale.

En tout, une trentaine de boîtes de documents ainsi que des filières de photos ont été emportées par les enquêteurs. Certains de ces documents étaient classés top secret, selon le FBI.

Selon ce qu’a rapporté le New York Times dimanche, le FBI pourrait avoir décidé de passer à l’action parce qu’il croyait que M. Trump et son équipe avaient sciemment décidé de cacher des choses.

En effet, selon les informations du quotidien, un avocat de l’ex-président avait signé une déclaration en juin en vertu de laquelle M. Trump s’engageait à remettre des documents au gouvernement. Cette déclaration a été signée à la suite d’une visite de Jay I. Bratt, le grand patron du contre-espionnage aux États-Unis, à Mar-a-Lago le 3 juin.

Depuis la perquisition, Donald Trump cherche à galvaniser sa base électorale, dont plusieurs partisans se sont rassemblés à Mar-a-Lago, en dénonçant la «chasse aux sorcières» dont il est perpétuellement victime.

L’ex-président a aussi minimisé le fait de posséder certains documents déclassifiés.

Cette affaire peut rappeler, à certains égards, mais dans un tout autre rôle, la campagne de dénigrement qu’avait menée Donald Trump contre son adversaire démocrate en 2016, Hillary Clinton, qui s’était retrouvée engluée dans un scandale pour avoir reçu quelques courriels top secret sur son adresse courriel privée.