Donald Trump dit avoir «sauvé» la Coupe Ryder à New York
Le président a signé un décret empêchant une grève du transport public et assistera au tournoi vendredi
François-David Rouleau
FARMINGDALE, N.Y. | De la bouche de la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, Donald Trump «a sauvé le tournoi de la Coupe Ryder». C’est ce qu’elle a déclaré mardi, alors que le président se trouvait d’ailleurs à New York pour l’Assemblée des Nations Unies.
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Leavitt faisait alors allusion à un décret signé par l’homme d’État la semaine dernière. Selon elle, il a empêché une potentielle grève des employés du Long Island Rail Road (LIRR), le plus important transport en commun ferroviaire en Amérique du Nord.
Le LIRR est l’un des moyens de transport privilégiés pour se rendre au site de la Coupe Ryder à Bethpage, situé au centre de Long Island.
«C’est l’un des plus grands événements sportifs au monde, a plaidé Leavitt en conférence de presse à la Maison-Blanche. Sans l’aide du président Trump, le tournoi n’aurait pas lieu cette année. Il a signé un décret la semaine passée pour prévenir une grève qui aurait paralysé la grande région de New York avant le tournoi.»
Stratégie
Cet ordre présidentiel d’urgence viserait aussi à enquêter sur les disputes entre le LIRR et ses syndicats et permettrait de retarder un conflit.
L’amour de Trump pour le golf ne date pas d’hier. Toutefois, clamer qu’il a littéralement sauvé de l’annulation l’édition new-yorkaise cette semaine se veut poussé. Une grève aurait été certes problématique. L’Autorité métropolitaine des transports (MTA) évaluait que 18 000 spectateurs utiliseraient le LIRR quotidiennement pour se rendre au cœur de Long Island et franchir les tourniquets de Bethpage. Les organisateurs disent accueillir environ 50 000 spectateurs chaque jour.
Les louanges de DeChambeau
La décision de Trump a fait le bonheur du golfeur américain Bryson DeChambeau, qui l’a louangé. Le double champion de l’Omnium des États-Unis en est un fidèle supporteur, alors qu’il se trouvait d’ailleurs sur la scène lors de sa victoire électorale l’automne dernier.
«Sous la menace d’une possible grève qui aurait interrompu le transport et touché la grosseur de l’assistance, le président Trump a bondi et agi en protégeant cette compétition de niveau international. Merci à son leadership décisif», a-t-il affirmé depuis Bethpage où il se préparait au tournoi avec ses coéquipiers.
Lors de la première journée de compétition vendredi, la visite de Trump à Bethpage posera de sérieux défis logistiques, en plus de multiplier les retards aux portes du site. Selon les plus récentes informations disponibles, le président devrait assister à la deuxième séance de jeu qui aura lieu durant l’après-midi.