La «lionne de Bellechasse» remporte un deuxième mandat
Diane Tremblay
Le Parti conservateur du Canada garde son siège dans Bellechasse–Les Etchemins–Lévis grâce à la victoire de Dominique Vien, qui poursuit ainsi la tradition.
Mme Vien remporte un deuxième mandat en politique fédérale. Les électeurs de la Rive-Sud de Québec lui ont fait confiance une fois de plus.
«Je suis très touchée de la confiance des citoyens de Bellechasse–Les Etchemins–Lévis. Une campagne électorale, c’est spécial. On dit souvent que c’est comme une boîte à surprise, qu’on ne sait pas comment cela va se terminer. J’ai tissé une relation de confiance et je pense qu’aujourd’hui, on a une belle démonstration. Les gens sont contents de mon travail et moi, je suis contente de les servir et je le fais avec tout mon cœur», a réagi celle que l’on surnomme la «lionne de Bellechasse».
«C’est un beau moment pour moi», a-t-elle dit.
Si la mobilité et la main-d’œuvre ont été les principaux enjeux régionaux durant la campagne, Dominique Vien n’a pas manqué une occasion d’aller à la rencontre des électeurs, elle qui a succédé à Steven Blaney aux élections de 2021.
Troisième lien
«On verra la suite. C’est une élection particulière. [...] Chez nous, les dossiers, on va les faire progresser, que ce soit notre engagement à soutenir un troisième lien, le coût de la vie des gens, ça aussi, il va falloir adresser ça.»
«Nous sommes le seul parti qui s’est engagé à soutenir financièrement le troisième lien. Le troisième lien ici, c’est un enjeu très important. Je me suis fait beaucoup parler du troisième lien.»
Mme Vien a mentionné qu’elle souhaitait que les intérêts des Canadiens passent avant les intérêts partisans, surtout depuis l’élection du président américain qui bouleverse l’ordre établi sur le plan économique.
«Ça concerne tout le monde. Je pense qu’on va être solidaire pour faire obstacle.»
Travailleurs étrangers
Cette circonscription, qui possède une longue tradition conservatrice, borde la frontière américaine. On y compte près de 92 000 électeurs inscrits.
Durant la campagne, il a aussi beaucoup été question de l’enjeu de la main-d’œuvre dans cette circonscription où près de 1600 entreprises ont recours à des travailleurs étrangers temporaires pour assurer leurs activités.
«Il y a des mesures qui ont été mises en place en novembre dernier sans consultation et qui ont mis en porte-à-faux nos entreprises. Certaines ne sont pas capables d’entrevoir l’avenir avec confiance», déplore la députée.
«Il faut que le gouvernement soit assez ouvert pour revoir ces choses-là. Est-ce qu’on peut avoir au moins un moratoire sur ce qui existait avant? Il faut être imaginatif et je pense qu’on peut trouver des pistes de solutions tout le monde ensemble.»
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