Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Doit-on utiliser l’intelligence artificielle pour magasiner?

Partager

Agence QMI

2025-05-08T07:51:49Z
Partager

L’intelligence artificielle (IA) générative est de plus en plus dans le magasinage, une expérience vue d’un bon œil par des experts, alors que des commerçants adoptent plutôt une attitude plus nuancée sur le sujet. 

Pour magasiner, les consommateurs se font désormais aider par l’intelligence artificielle, à l’exemple de Gemini de Google ou ChatGPT d'OpenAI, qui a récemment intégré des recommandations de produits dans ses résultats de recherche.

Ainsi, les résultats générés par l’intelligence artificielle reposent sur une combinaison de facteurs généraux, comme les avis des clients, les prix des produits, ainsi que les demandes spécifiques des utilisateurs.

Ces logiciels d’IA placent leurs pions comme dans un jeu d’échecs, en agrégeant du contenu et des produits pour devenir un moteur de recherche et, plus tard, une plateforme de commerce électronique, explique un expert à LCN.

«Il faut le voir comme un assistant personnel qui a des objectifs variables, qui peut se tromper, et il faut aller voir d'autres sources», soutient Gaétan Marceau Caron, qui dirige la recherche appliquée en apprentissage automatique à l’Institut québécois d'intelligence artificielle Mila.

«C'est un sujet de recherche qui pourrait être intéressant, c'est de tester les modèles dans un contexte d'aide aux consommateurs, pour dire s'il y a des biais dans ces modèles-là, où ils recommanderaient, par exemple, toujours les mêmes produits en premier», détaille-t-il.

Du côté du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), on croit que rien ne peut remplacer l’expérience en magasin, même s’il ne faut pas ignorer l’élan technologique qui a déjà révolutionné de nombreux secteurs d’activité, y compris le commerce de détail.

«Aller sur ChatGPT, par exemple, aller constater comment vos propres produits apparaissent, ça va vous aider peut-être à mieux les définir sur le web, comment mieux donner des descriptions, comment préciser la qualité, le coût, la fabrication», suggère Michel Rochette du CCCD.

Regardez le topo complet d’Andy St-André dans la vidéo ci-dessus.

Publicité
Publicité